N3C: vers une fin de saison tranquille pour G. Pont-à-Celles

Avec dix unités d’avance sur la zone rouge et six de retard sur le podium, plus rien de fâcheux ne devrait arriver lors de ce dernier tiers de saison au « Gunners Pont-à-Celles », même s’il vient de laisser filer deux points dernièrement à Rebecq United (7-3). « Nous avons pourtant ouvert le score », explique le C.Q. du club, Gilbert Bourquin. « Tout se passait bien jusque-là, avant que Ali Soualmi, provoqué par le gardien local, ne soit expulsé (carte jaune). Cela nous a complètement déstabilisés. Du coup, notre cinquantenaire Alain Battard a dû jouer quasiment vingt-cinq minutes au lieu de la dizaine prévue, sans compter qu’un joueur de P5, qui nous accompagnait juste pour faire nombre, a également foulé le terrain alors qu’il n’avait aucune expérience de ce niveau. Et vu qu’en plus la condition physique générale de l’équipe n’est pas des plus optimales, tout cela a précipité notre défaite. Malgré tout, nous n’avons pas démérité face à une formation qui lorgne le podium. »
Ce revers fait suite à la victoire à Montigny-le-Tilleul (1-2). « Comme à l’aller, ce fut une rencontre de nouveau très disputée. C’est dommage que cette équipe prône un jeu ultra défensif, car elle a montré que lorsqu’elle était menée au score, elle pouvait aussi faire le jeu. »
La saison est ainsi réussie. « On peut désormais terminer le championnat sans aucune pression. Nous avons pourtant souffert au début de l’absence de Fabian Nitelet, qui préférait s’investir totalement au football avec Gosselies en P1-Hainaut. Mais nous avons pu bénéficier du retour de Johnny Van Melkebeque qui, bien qu’actif aussi à l’Union Belge en Nationale 2A à Futsal My-Cars Roselies, vient régulièrement nous épauler. Sa présence fait chaque fois du bien. »
C’est Gourdinne qui, ce vendredi 28 février, se présentera au hall des sports de Pont-à-Celles. « Nous avons arraché le partage à l’aller avec seulement cinq joueurs, après avoir encore été menés par deux buts d’écart à dix minutes du terme. Un même résultat, sans tout ce stress quand même, serait déjà pour me contenter. »

Nicolas TOUSSAINT