N3C: suite au match arrêté au RC Anderlues, River Plate Morlanwelz a peur pour sa réputation

La rencontre au sommet du vendredi 21 février entre RC Anderlues et River plate Anderlues a été arrêtée par M. Cave alors qu’il restait environ un quart d’heure à jouer en seconde période. A ce moment, les «Argentins» étaient menés 3-2. Le président et joueur du club, Michele Crupi nous donne la suite et sa version des faits: « Sur le score, rien à dire », déclare Michele Crupi. « L’avance des locaux étaient à ce moment méritée tant nous n’étions vraiment pas dans le match, malgré cet unique but d’écart. C’est alors que Juliano Cervillieri est parti seul eu but. Arrivé à hauteur du banc adverse, un de ses joueurs a crocheté notre buteur. Déséquilibré, il a quand même réussi à aller au bout de son action, mais il a tiré à côté. Forcément, ce dernier est logiquement revenu vers le banc local pour avoir des explications du coupable non sanctionné. Le ton est monté. Tout le monde dans la tribune avait vu ce qui s’était passé, sauf l’arbitre. Mickaël Cruppi, blessé, qui faisait office de coach et avait déjà été prié de quitter la zone neutre, est revenu sur le terrain. Les esprits se sont échauffés et l’arbitre a donc décidé de mettre fin à la rencontre. »
Notre interlocuteur est vraiment dépité! « Même le coach adverse est venu s’excuser après cet arrêt, en me disant que son joueur n’aurait pas dû agir de la sorte. Cela veut tout dire. Alors que cette phase aurait mérité un carton rouge au joueur du banc adverse, c’est finalement nous qui sommes pénalisés. Il restait de plus un quart d’heure et à quatre contre cinq, qui sait ce qui se serait passé? Mais le résultat n’est qu’un détail finalement. Ce qui me va loin, c’est cette injustice. »
On ne compte pas en rester là du côté du « River Plate »… « Nous étions déjà dans le viseur de l’ABFS qui, à plus d’une reprise, a déjà désigné un de ses représentants pour observer notre comportement. Malheureusement, pour une fois, il n’y avait personne. Nous n’avons strictement rien fait de mal et risquons encore de voir notre réputation en prendre un coup. C’est pourquoi, avant d’être convoqué devant la Commission Sportive Nationale, je compte envoyer un mail aux instances dirigeantes pour expliquer la vérité. »

Nicolas TOUSSAINT