Dames: Volvo La Calamine n’a pas disputé le second match face à l’équipe nationale française

Volvo La Calamine avait l’honneur d’affronter ce week-end, près de Valenciennes, l’équipe de France féminine qui prépare la Coupe du Monde A.M.F. en Espagne en novembre 2017. Deux rencontres étaient programmées. Si la première a vu les Germanophones l’emporter 7-8, la seconde n’a pas eu lieu. Michaël Ruiz Marin, le coach de La Calamine, qui dirigeait pour la dernière fois l’équipe nous en explique la raison. «Les Françaises ont développé un jeu tellement dur que deux joueuses sont sorties blessées. Après un quart d’heure, Lorène Martin (photo) se faisait « exploser » la cheville. Celle-ci est devenue toute bleue, alors qu’un de ses doigts de pied a été foulé. Elle a quand même terminé le match, mais elle a dû se rendre à l’hôpital le lendemain. C’est le même chemin qu’a pris Justine Gomboso qui, suite à un rude contact avec la gardienne, s’est aussi retrouvée avec la cheville meurtrie. Elle n’a pu finir la rencontre.»Du coup, le staff de La Calamine a pris la décision de ne pas se présenter pour la deuxième joute amicale du dimanche. «Déjà sans Caroline Welter, Anne Krickel et Mélodie Zannin, nous n’étions que sept, avec la prochaine joueuse-coach de l’équipe, Céline Verdonck. Avec ces deux blessées, nous nous retrouvions à cinq et sans banc. Nous avons dès lors pris le petit-déjeuner dimanche, pour rallier directement la Belgique dans le courant de l’après-midi.»
Hormis la remontée de ce match initial (5-1 à 13 minutes de la fin et… 7-8 au coup de sifflet final), notre interlocuteur ne gardera pas un bon souvenir de ce voyage. «Nous avions remporté la Coupe d’Europe en 2013 lors de matchs parfois tendus, mais ce qui s’est passé à Valenciennes, je n’avais jamais connu. Les Françaises se sont montrées agressives. On sentait qu’elles voulaient toutes taper dans l’oeil du coach pour avoir leur place. En attendant, ce sont nos filles qui ont trinqué. Nous avons reçu un nombre incalculable de doigts d’honneur. Lorsque le ballon sortait après un arrêt de jeu, nos adversaires ne nous ont jamais rendu le ballon. Que du contraire, elles faisaient tout pour accélérer sur ces phases le jeu. Il faut reconnaître que leurs combinaisons étaient très bonnes mais pour le reste, ce fut très violent. Il est clair que si c’était à refaire, nous déclinerions l’invitation.»

EN P1 EN « PROVINCE DU BRABANT WALLON/BRUXELLES-CAPITALE »
Bonne nouvelle toutefois, puisqu’en raison de la disparition du championnat féminin en « Province de Liège », les Germanophones rejoindront bien le compétition de la « Province du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale » en 2017/2018. «C’est officiel. Les clubs brabançons souhaitent même que nous rejoignions directement la P1, afin de hausser le niveau du championnat. Je ne peux que tirer un coup de chapeau à ces formations. La seule obligation que nous devons respecter, c’est de jouer à domicile le dimanche à 17h afin de permettre aux joueuses des équipes adverses de ne pas rejoindre trop tard leur domicile.»

Nicolas TOUSSAINT