Coupe de Belgique dames: JS Lincent doit vaincre Guanekouke Kraainen par deux buts d’écart

Si le matricule 3346 de la province de Liège évolue sous la dénomination de la JS Lincent en série 1B du championnat féminin, cette équipe est renseignée sous le nom «Les Ramilloises» sur le site de l’A.B.F.S. dans la compétition de la Coupe de Belgique. «Nous jouions encore sous le nom «Les Ramilloises» la saison dernière, mais nous avons été contraintes de changer de salle», explique la C.Q. et joueuse du club, Sandrine Boulenger. «A Ramillies, le pris de location de la salle était trop onéreux et l’accueil pas top. Nous avons ainsi opté pour la localité de Lincent et modifié notre dénomination. Cela n’a visiblement pas été changé pour la Coupe de Belgique… C’est la troisième fois en une dizaine d’années que nous avons dû modifier notre nom: «Bonne Planque», Bobonnes Lincent, Les Ramilloises et JS Lincent. Cela chaque fois en raison d’une délocalisation.»
Ce dimanche, les Lincentoises disputeront un match important face à Guanekouke Kraainem dans le cadre du match retour des 1/8 de finale de la Coupe de Belgique. A l’aller, les Liégeoises se sont inclinées 3-2. Tout est donc jouable pour la qualification. «Nous sommes également engagées dans un autre championnat parallèle à celui de la Ligue et avant ce match-aller, nous avions déjà dû disputer une autre rencontre. Nous n’étions donc pas dans notre meilleur état de fraîcheur. Pourtant, nous avons tenu la distance.»

WERBROUCK DE RETOUR DE MADRY CHARLEROI
Notre interlocutrice, qui a défendu au football notamment les couleurs de la formation namuroise de Rhisnes en D2, se montre plutôt confiante. «Voici une semaine, nous avons soigné notre goal-average en atomisant les dernières de notre série en championnat de l’UFC My: 18-0. Ce sera forcément moins évident ce dimanche. Notre mission n’est pas impossible pour autant, d’autant que l’on pourra compter sur Daphnée Werbrouck, qui a disputé son premier match avec nous contre My. Elle était partie défendre les couleurs de Madry Charleroi. Suite à une divergence de vues, elle est revenue chez nous. Offensivement, c’est un plus.»
Sandrine Boulenger rêve de ne plus vivre la finale depuis les gradins de l’Eurovelleycenter de Vilvorde mais cette fois bien sur le terrain. «Avec plusieurs équipières, nous avons assisté aux finales des deux dernières éditions et à la victoire de nos voisines de l’Olympic Lincent contre Madry Charleroi. Ce serait un rêve éveillé que de pouvoir à notre tour brandir ce trophée. Mais on sait que le chemin pour y arriver est parsemé d’embûches. Si nous nous qualifions, nous jouerions ensuite le vainqueur de CSK Everberg-GB TR Peruwelz. Il reste de grosses pointures comme Volvo La Calamine et bien sûr l’Olympic Lincent qui ont nettement plus d’expérience. Quant au championnat, nous sommes toujours en course pour terminer en tête de notre série (3e avec un 12 sur 14) et ainsi probablement jouer le titre face à Volvo La Calamine, toujours invaincu après dix matchs en série A.»

Nicolas TOUSSAINT