« Soca Tavigny se plaît bien en 3e Nationale »

Voilà déjà onze saisons que l’équipe luxembourgeoise de Soca Tavigny milite en Nationales. Une longévité qui fait la fierté de ses dirigeants et de son président, Benoît Parmentier, en tête. « Je connais même plus de monde du milieu dans les clubs de Nationales que dans ma propre province », déclare Benoît Parmentier. « Nous avons déjà évolué une saison en N2, mais on s’est aperçu rapidement que cet échelon n’était pas pour nous, notamment vu les charges financières supplémentaires que cela représentaient. Chez nous, ni les joueurs, ni le coach ne sont rémunérés. On se plait en D3 et on compte y rester quelques saisons encore. » Le championnat prochain, le Soca sera au rendez-vous, c’est certain. L’équipe termine sa saison tranquillement calfeutrée dans le ventre mou. « Nous voulions nous rassurer au plus vite et assurer le spectacle. Nos objectifs sont atteints avec ce milieu de classement, sans compter les coups d’éclats face aux ténors. On a battu le leader du Celtic Visé. On s’est incliné à Dolphins La Calamine, mais par un seul but d’écart. Nous avons aussi accroché Bosphore Verviers tout en réalisant un 4 sur 4 contre PL Differdange, le 4e classé.
Mon favori pour le titre? Visé possède les meilleures structures pour la N2 et un noyau armé pour son jeu. On s’entend bien avec ce club, comme celui de La Calamine que nous devons affronter lors du dernier match. Mais il n’y aura aucun cadeau. Si on doit jouer notre rôle d’arbitre, on le fera. »
Outre ce match, il restera à Tavigny à affronter deux fois Escale Oreye. « Cela en à peine trois semaines, car l’aller avait été remis à cause des conditions climatique. En principe, on doit réaliser un 4 sur 4. »
Cette saison aura aussi permis aux jeunes de s’affirmer. « On parle toujours de notre buteur, Jonathan Schinckus, à juste titre, mais le Soca ne se résume pas à lui. Des jeunes sont en train de percer. Je pense à Aurélien Clausse. Il a commencé en équipe B pour devenir membre du noyau A. Il a pris de l’assurance et est doté d’une superbe mentalité.
Bien qu’il soit blessé actuellement, Lucien Nicolas, de nationalité luxembourgeoise, a fait plus d’une fois parler sa puissance. Il lui manque encore un petit quelque chose à la finition, mais c’est un énorme travailleur.
Nous venons aussi de réaffilier Jason Diez (19 ans) qui a débuté en cadets chez nous. En quatre matchs, il a déjà trouvé à plus d’une reprise le chemin des filets. Et comme on compte réaligné des minimes, l’avenir semble assuré. »

Nicolas TOUSSAINT

Le président du Soca Tavigny, Benoît Parmentier, renouera avec le coaching en 2013/2014
Il y aura peu de mouvements au terme de la saison au Soca Tavigny (N3D), qui devrait reconduire la majeure partie de son noyau actuel. On notera toutefois un changement notoire au niveau du coaching. « Christophe Dawance, notre actuel coach, qui a d’abord été l’un de nos joueurs, est devenu papa de jumeaux il y a quelques mois », explique Benoît Parmentier. « Logiquement, il souhaiterait être un peu plus présent auprès de sa famille. Il a ainsi décidé de mettre le futsal entre parenthèse. »
Pour remplacer ce dernier, notre interlocuteur s’y collera. « J’ai déjà rempli ce rôle par le passé. Je ne devrais donc pas être trop dépaysé, d’autant que je connais forcément le groupe comme ma poche. » – (N.T.)

La « gâchette » de la Nationale 3D (plus de 50 buts, Jonathan Schinckus, restera à Soca Tavigny
Avec plus de cinquante buts déjà à son actif, Jonathan Schinckus est l’attraction du Soca Tavigny en Nationale 3D. « Et encore, il n’a pas disputé toutes les rencontres », précise son président, Benoît Parmentier. « Il possède une frappe extraordinaire, mais ce qui fait surtout sa force, c’est son explosivité sur les premiers mètres et son intelligence de jeu. Il joue également au football, en Promotion D à Mormont, et malgré le fait que son équipe joue la descente, il lui arrive aussi fréquemment de marquer. »
Forcément, le goléador du Soca ne laisse pas indifférent les autres représentants de Nationales de la région. « On sait que l’Union Union et le Cocoloco Arlon, qui militent en Nationale 2B, seraient ravis de pouvoir compter sur Jonathan, mais ce dernier n’y tient pas outre mesure. Il préfère s’amuser à notre niveau avec ses potes. On ne s’en plaindra évidemment pas. » (rires) – (N.T.)