PROVINCIALES 2C ET 4B BRABANT WALLON/BRUXELLES-CAPITALE – Juve Port Bruxelles a atteint ses objectifs

La défunte saison du club de Juve Port (pour Portugal) Bruxelles est réussie, même si celle-ci n’a pu aller à son terme. L’équipe fanion a vécu une saison tranquille en prenant la setième place en P2C du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale, alors que la deuxième formation, avec dix-neuf succès, un nul et une seule défaite, a terminé en tête de la P4B, synonyme d’accession à la division supérieure. «Pour cette dernière équipe, il s’agit, en fait, d’une remontée en P3», explique le président du club, Miguel Ferreira Da Costa. «L’objectif est ainsi clairement atteint. Il y avait au de nouvelles arrivées qui se sont parfaitement intégrées, bien dirigées par le coach de cette équipe, Bruno Gomez. Nos deux formations s’entraînaient ensemble. Du coup au contact de nos joueurs de P2, ceux de P4 apprenaient énormément. Il y avait pourtant pas mal de bonne équipe comme Braine King BD qui a terminé dans notre sillage.»

Quant à la P2, gérée par notre interlocuteur, elle a aussi répondu aux attentes. «C’était sa première saison à cet échelon, puisqu’elle militait encore en 2018-2019 en P3. Il a toutefois fallu un temps d’adaptation. Il y a eu quelques changements tactiques et on a connu des hauts et des bas au premier tour. Par contre dans la deuxième partie de saison, les victoires se sont enchaînées. En sept matchs disputés, nous en avons remporté six. La seule défaite a été concédée contre Espoir Saint-Gilles, une très belle équipe. Si l’on avait connu cette carburation dès l’entame du championnat, on aurait pu prétendre au top 4, voire même au podium.»

TROUVER UNE NOUVELLE SALLE

Cela fait maintenant cinq ans que le club s’est affilié à la Ligue. La touche portugaise est manifeste. «Je suis venu m’installer en Belgique pour raisons professionnelles, exerçant comme infirmier. A la base, ce sont surtout des collègues portugais qui constituaient le noyau. Puis l’un ou l’autre a amené une connaissance. Cela a pris de l’ampleur et nous avons créé une deuxième équipe. On parle portugais entre équipiers, mais on s’oblige à communiquer en français avec l’arbitre pour éviter toute ambiguïté. Cela même si cela nous a valu parfois de mauvaises interprétations.»

Désormais, c’est la préparation de la future saison qui va débuter. «Nous allons discuter de tout cela prochainement. La priorité sera de trouver une autre salle. Celle que nous occupons à Drogenbos va voir son nombre d’heures consacrées au football en salle réduites pour en faire bénéficier une autre discipline. On discutera aussi sponsoring. Nous avons l’appui de plusieurs petits restos portugais. Mais avec la crise que l’on connaît, il faudra voir s’ils pourront continuer à nous soutenir. Sportivement, l’objectif sera d’essayer de nous mêler, avec notre première équipe, à la lutte pour rejoindre la P1.»

NICOLAS TOUSSAINT