PROVINCIALE 5I BRABANT WALLON/BRUXELLES-CAPITALE – Jusqu’à neuf nationalités différentes à Atrebates Saint-Gilles

Ils sont plusieurs à avoir mis sur pied un club sur Saint-Gilles en 2009 qui porte la dénomination particulière d’«Atrebates». «Avec Emilien Faroudja, le correspondant qualifié et moi-même, nous sortions de la même école», explique Nicolas Rumpl, le président. «On s’entraînait dans une salle et nous avons eu l’idée de lancer un club. Nous avons réuni, pour débuter, un petit groupe de plusieurs éléments, dont notamment Mauricio Frisina qui fait aussi partie du comité actuel, Sébastien Monfe, Sam Florès. Nous voulions trouver une appellation originale. Comme nous avions des joueurs de nationalités différentes (NDLR: France, Italie, Bulgarie, Angleterre, Équateur, Espagne, Portugal, Belgique) qui se sont succédé et que moi-même je suis Suisse, on a fait des recherches et on a opté pour «Atrebates». Il s’agit, en fait, d’un peuple celte de Gaule qui occupait le territoire belge. Tout le monde a trouvé cela chouette et nous l’avons adopté.»

En une dizaine de saisons prestées, l’équipe a souvent disputé le championnat de P4 du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale». «C’était encore notre division en 2018-2019. Nous n’avons malheureusement pas pu échapper à la relégation. On s’est retrouvé en P5F la saison suivante et nous avons pris la 9e place au coefficient en mars 2020.»

PÈRE ET FILS

Lors de cette dernière campagne annulée, toujours en P5 mais versé en série I, Saint-Gilles avait fêté une succès et concédé deux défaites, dont la première lors du match initial sur le score peu banal de 19-3 à Mariners Auderghem 9. «Si ma mémoire est bonne, nous n’étions que quatre pour entamer les hostilités et en cours de partie, nous avons eu à déplorer un blessé. Si bien que nous avions terminé à trois.»

Mais l’essentiel est avant tout de prendre du plaisir entre potes. «Nous avons quelques quarantenaires. Toutefois depuis la saison précédente, une nouvelle génération est en train de se mettre en place. C’est ainsi que l’un de nos joueurs, Sébastien Monfe a pu évoluer aux côtés de son fils, Balthazar (17 ans). On sent ainsi que les années passent. (rires) On pourrait même envisager de passer en catégorie vétérans. On va encore patienter un petit peu pour repartir en P5 la saison prochaine. On fera de notre mieux après une cette longue interruption et si l’opportunité se présente de jouer le top 4 qui pourrait donner accès à des places supplémentaires pour la montée en P4, on ne s’en privera pas.»

NICOLAS TOUSSAINT