DAMES LUXEMBOURG – Bertrix City avait encore faim

Le top 4: c’est de nouveau ce qu’ambitionnaient les filles du club de Bertrix City lors de la dernière saison officielle en 2019-2020 en province du Luxembourg. «Et nous avons finalement dû nous contenter de la sixième sur neuf participants», se remémore la joueuse, Lisa Maréchal. «C’était moins bien que prévu. Nous avions dû faire face à des blessées. Le championnat n’était toutefois pas notre but principal. Nous visions une nouvelle finale de coupe provinciale qui nous avait échappée face à Messancy. La voie était tracée. Nous étions dans le dernier carré. La Covid a empêché notre histoire d’aller à son terme.»

Peu de changements avaient été opérés durant l’entre-saison. «Mathilde Censier était arrivée lors du mi-exercice précédent et nous avait bien aidées. Pour le reste, nous étions reparties avec la même ossature.»

Et c’est une première victoire par… forfait qui avait donné le coup d’envoi de la dernière campagne annulée. «Nos adversaires de Halanzy nous ont prévenues très tard qu’elles avaient trop peu de forces vives pour venir chez nous. Cela ne nous posait pas de problème de trouver une autre date. Pas pour les responsables provinciaux qui ont fait respecter le règlement estimant que le délais était trop tardif. Dommage car comme il n’y a déjà que dix équipes dans le province, nous étions privées d’une joute. Par contre, lors de notre première sortie sur le terrain, la nouvelle équipe d’IC Libramont nous a donné la leçon (1-10). C’était très fort. C’était toutefois chouette de découvrir de nouvelles adversaires qui, en plus, venaient hausser le niveau de notre province. Enfin, nous avions décroché notre premier point au MF Etalle (2-2). Nous en étions fières, car nous n’étions que cinq. Nous nous sommes donc interrompues avec un bilan de 3 sur 6.»

SOULAGEMENT

Et également sans avoir pu disputer une nouvelle édition de la Coupe de Belgique (A.B.F.S.). «En 2019-2020, nous avions hérité de l’armada de Madry Charleroi qui nous avait éliminées 0-14. Et pas de bol, nous devions encore en découdre avec les Caralorégiennes. Forcément, nous n’étions pas chaudes à l’idée d’effectuer ce déplacement pour rien et pour revenir avec une dégelée sans le soutien de supporters et supportrices vu les conditions sanitaires. Finalement, l’épreuve, au départ maintenue, a été annulée comme celle pour les garçons. Cela a été un soulagement pour tout le monde.»

On espère, désormais, pourvoir jouer la prochaine campagne normalement. «Même si l’on sait que ce n’est pas facile de tenir financièrement dans notre club, comme dans de nombreux autres d’ailleurs, on attend ce retour avec impatience. D’ailleurs jusqu’à présent, aucune des filles n’a émis le souhait de ne pas poursuivre.»

NICOLAS TOUSSAINT