PROVINCIALE 3D ET 5H BRABANT WALLON/BRUXELLES-CAPITALE – Scout un jour scout toujours à Uccle’s Penguins

Le club de Uccle’s Penguins, qui s’est lancé dans le championnat du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale» en 1995, doit sa dénomination à une autre discipline sportive que le football en salle: le basket-ball. «Le championnat américain de N.B.A. était très prisé à l’époque et on parlait surtout des Chicago Bulls des Jordan, Kukoc, Pippen, Rodman,…», explique Benoît De Roover, correspondant qualifié et joueur. «Il existait alors des cartes de joueurs que l’on échangeait. Les fondateurs en étaient «fan» et ils ont voulu imiter ces clubs qui possédaient le nom d’un animal dans leur appellation. Ils ont choisi les Penguins qu’ils ont traduit à l’américaine pour être plus fun (NDLR: il existe, en hockey sur glace au USA, les Penguins de Pittsburgh)

Parmi les créateurs, nombreux pratiquaient le scoutisme. «Ils étaient scouts à Anderlecht au sein de la 45e unité. L’équipe est souvent restée au plus bas de l’échelle à ses débuts. Je suis arrivé, pour ma part, en 2004. Progressivement, nous sommes devenus plus compétitifs et nous sommes ainsi parvenus à rallier la P3, avant de redescendre et de la retrouver au terme du championnat 2019-2020.» Et ce, grâce au premier accessit décroché en P4F derrière la 3e formation de Prox. Cent. Bruxelles. «C’est déjà loin tout cela, mais l’objectif était bien d’essayer de remonter d’un cran. C’était nettement plus compliqué lors de cette dernière saison annulée en P3D. Il y avait bien entendu le niveau plus élevé, mais le fait aussi que nous avions pas mal d’étudiants. Certains devaient trouver des stages et la crise sanitaire ne leur rendait pas les choses faciles. Nous avons alors débuté en demi-teinte avec une seule victoire en cinq rencontres. L’état d’esprit était un peu ailleurs. Je ne sais pas trop ce qui serait arrivé si le championnat avait été à son terme.»

DE DROGENBOS A LA SALLE SIMONET

En parallèle, évoluait également une seconde formation, active en en P5H, n’ayant pu débloquer le compteur en trois rencontres. «Si notre P3 s’articule autour de jeunes trentenaires, la P5 était composée par un mix d’éléments proches de la quarantaine et de jeunes scouts qui, pour certains, découvrent la discipline. Ils n’avaient pas d’autre but que de s’amuser. Chez nous, certains s’affilient, partent et puis reviennent. Il faut s’adapter.»

C’est à la salle Simonet d’Anderlecht que prestent les formations. «Nous jouions, auparavant, à Drogenbos où nous avons quasi été écartés du jour au lendemain. Mais avec le recul, on se dit que ce n’est pas plus mal puisque nous sommes tous davantage d’Anderlecht. Si notre équipe de P3 est déjà confirmée pour la saison prochaine, il faudra voir ce que décideront nos jeunes de la P5.»

NICOLAS TOUSSAINT