PROVINCIALE 3B LIÈGE – OSP Villers ne sait pas pourquoi cela va mieux

Après avoir flirté avec la relégation la saison dernière en P3B de la province de Liège, OSP Villers-le-Bouillet est reparti sur de meilleures bases. Au terme des cinq rencontres qui ont pu avoir lieu, ses joueurs possèdent déjà sept points et ont déjà fêté trois succès. C’est seulement un de moins par rapport aux quatre enregistrés lors des dix-neuf matchs disputés en 2019-2020. «Avons-nous débuté avec les crocs?», s’interroge le correspondant qualifié du club, Yannick Davin. «Pas spécialement. Nous sommes nous-mêmes surpris par notre récolte. Nous étions descendants aux unités perdues au moment de l’arrêt du défunt championnat et le coefficient nous avait permis de reconduire notre bail, même si nous aurions certainement pu encore le faire par nos propres moyens. Il nous restait, malgré tout, sept matchs. Et étrangement, avec un groupe conservé pour cette campagne, nous voilà avec un 7 sur 10 et la quatrième place, à laquelle nous avions fini il y a trois ans.

Le club a déjà évolué, par le passé, à un échelon supérieur. «On a milité une saison en P2. Il faut savoir que notre cercle est le fruit d’une collaboration entre deux clubs. Il y avait Canari Villers et OSP Ampsin. Lorsque l’on s’est réuni, on a mixé notre nouvelle dénomination. L’abréviation OSP? C’est assez particulier. Avant de se lancer, les dirigeants ne savaient pas quoi choisir comme appellation. Ils ont opté pour OSP qui signifie: «On ne Sait Pas». (rires) Nous sommes plusieurs anciens à être toujours-là.»

DUO POUR GÉRER ET LES AUTRES

Il y a forcément notre interlocuteur et quelques autres. «Le président, Julien Yodts et moi-même gérons le club depuis le début et en même temps nous jouons. Mais on peut également citer Romain Kinet, David Rouge -notre gardien-, Maxime Dautreloux et Jimmy Louvrier.»

Malgré cette bonne entame, on ne s’emballe pas. «Ce qui nous importe, c’est de savoir si nous allons bien reprendre. A notre niveau, l’amusement prime. Dès lors, cette longue trêve improvisée devient très longue.»

NICOLAS TOUSSAINT