PROVINCIALE 3B BRABANT WALLON/BRUXELLES-CAPITALE – La chimie opère à Braine King Bad

Deux premiers accessits ont permis depuis les débuts du club de Braine King Bad (appellation pour le petit jeu de mot qui fait référence à la série américaine Breaking Bad) en 2018 de forcer autant de montées consécutives au sein du championnat du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale».  «Le noyau est constitué d’amis qui prestaient, à la base, dans plusieurs clubs différents», explique Jonathan Ooghe joueur lui-même et également président du club. «On jouait aussi tous pour la plupart au football en P3 à Braine. On se retrouvait aussi lors de tournois de sixte. Vu la bonne ambiance qui régnait chaque fois, on s’est dit que ce serait chouette de créer notre propre club en salle. On s’est alors lancé avec le succès, jusqu’à présent, que l’on a connu.»

Braine King Bad n’a donc pas traîné en chemin. «Si les avis divergeaient, j’étais de mon côté persuadé que nous pourrions directement jouer les premiers rôles. Notre niveau était bon et Julien Cassart et moi-même avions, de plus, déjà eu l’occasion de jouer en P2. On amenait ainsi un peu d’expérience à un groupe doté d’une base solide.  Et nous voilà deux ans après déjà en P3B.»

LA SUITE SANS SOUCI

La saison a débuté par un succès contre US Tifosi Tubize. Mais ce sont ensuite quatre revers qui se sont enchaînés. «J’ai dû me faire opérer des ligaments croisés et nous avons d’autres éléments qui ont souffert au niveau de la cheville au encore de contractures musculaires. Du coup, nous avions moins de solutions au niveau de l’effectif. Certains qui avaient moins d’expérience ont dès lors dû jouer un peu plus. D’où ce 0 sur 8. Mais nous avons renoué avec la victoire juste avant l’interruption du championnat en prenant la mesure du FC Portofino Bruxelles (9-5). Nous aurions évidement voulu enchaîner. La crise sanitaire en a décidé autrement.»

Notre interlocuteur est conscient que son équipe se dirige cette fois vers un exercice de transition. «Il est normal, après deux montées successives, que l’on sente à un moment la différence de niveau. Et puis, les blessures n’ont rien arrangé. On compte dès lors peut-être affilier un joueur ou deux pour la reprise que l’on attend avec impatience. Moi de mon côté, cela me permet de poursuivre ma convalescence sans louper de matchs. En restant soudé, on espère ainsi poursuivre cette première saison en P3 sans trop de soucis.»

NICOLAS TOUSSAINT