C’est Team Plus Manage qui mène la danse en P1 de la province du Hainaut. En réalité, ce n’est pas vraiment le cas. Alors que les Manageois ont déjà foulé neuf fois le le terrain en championnat, certaines équipes n’ont encore disputé que… quatre rencontre comme MFC Gozée, tout comme Boca Hermano Jumet, qui gagné son quatrième match d’affilée en autant de matchs ce lundi soir. Du coup, le classement est faussé. «On sait qu’on n’est pas vraiment à notre place, puisque nous comptons douze points sur dix-huit», explique le président manageois Yassin Koksal. «Notre réelle position, elle doit se situer dans le top 6 ou 5. Ce qui est déjà très bien vu notre progression assez fulgurante.»
Le club a vu le jour en 2007. «On a débuté en P3 en reprenant un matricule à l’Union Belge. Nous sommes montés jusqu’en Division 3. Pour raisons financières, on a arrêté. On s’est relancé à la Ligue en 2015 en P4. Nous avons terminé chaque saison champions pour arriver en P1. On y dispute notre seconde campagne, après avoir terminé aux alentours du top 5 en 2018-2019. On ne vise rien de plus. Le noyau n’a pas beaucoup changé par rapport à 2007. Forcément donc, on a tous pris de l’âge. Nous sommes en majorité trentenaires. Il y a juste Erkan Dogan (17 ans) qui fait redescendre la moyenne. Dès lors, quand il faut galoper derrière des lapins, ce n’est plus aussi simple. On ne s’en sort toutefois pas trop mal.»
DEUX DERNIERS REVERS
L’équipe mise tout beaucoup sur son expérience. «On a certains éléments, comme mon frère, Mehmet qui tire l’équipe. On peut aussi compter sur un coach, Abdullah Dogan qui a joué jusqu’en D1. Malheureusement, on a perdu nos deux derniers matchs. D’abord en coupe provinciale aux penalties et en championnat contre Piron Galacticos Manage (4-10). Il faut reconnaître la supériorité de l’adversaire. Il y avait plus de jeunesse et par conséquent, plus de fraîcheur en face.»
L’objectif sera de se reprendre lors de la prochaine rencontre programmée ce vendredi 29 novembre contre FC Saint-Vaast. «Aux points perdus, cette formation est devant nous. Il serait quand même bon de reprendre notre marche en avant. On ne veut toutefois pas monter, même si financièrement on pourrait très bien assumer en dénichant les renforts qu’il faudrait.»
NICOLAS TOUSSAINT