NATIONALE 3D (A.B.F.S.) – La passe de trois finalement manquée de peu par Wallons-y Fallais

Avec des succès face à Gedinne UTD et MF Etalle, tout en trouvant lors de ces matchs vingt-deux fois le chemin des filets, Wallons-y Fallais a débuté en trombes cette année 2020 après un premier tour en dessous des espérances. La passe de trois n’a toutefois pas abouti. Les Liégeois ont connu la défaite lors de leur dernière prestation contre BV Mont. «Et de nouveau par un but d’écart comme à l’aller», précise le coach Eric Boon. «Les circonstances sont toutefois différentes. Alors que l’on menait 3-4 en septembre dernier, nous avions pris une rouge à 4-4 et cela avait forcément eu une incidence sur la fin de match. Cette fois, nous menions 3-2 au repos. On a alors connu un sacré passage à vide, comme face à Etalle, en encaissant la bagatelle de cinq goals en un quart d’heure. C’était 3-7 à la 45e avant que nous entamions une remontée pour revenir à 6-7. Le marquoir n’a ensuite plus bougé alors que pour le même prix, nous aurions pu émerger avec encore deux occasions repoussées par le cadre. Mais bon, vu notre retard à un moment de quatre buts, on ne se plaindra pas du dénouement. Mont n’avait plus connu le succès depuis trois mois. On sait ce que c’est.»

Notre interlocuteur espérait un exercice tranquille en avançant à la moyenne d’un point par match. Il en manque actuellement cinq pour respecter le tableau de marche. «On a perdu Grégory Raponi reparti à l’Olympic Herstal, ainsi que Tom Damoisaux. Keo Kruyts reste à disposition, mais il n’est pas encore venu. Nous avons, par contre, récupéré des anciens comme Loick Gérard, Randy Venner et Rayan Fraccari. Il y a comme nouveaux Florian Smetz alors que Mike Allard venu de OM Avin a disputé contre BV Mont son premier match. On attend aussi toujours de voir à l’œuvre Lorenzo Lucaria qui avait pourtant effectué la préparation avec nous. Malgré tout, les résultats sont plus qu’en dents de scie. On n’avait de toute façon pas l’intention de jouer les sommets, mais plutôt venir embêter parfois l’une ou l’autre grosse écurie. Pour l’instant, c’est un peu raté.»

QUATRE DECENNIES DIFFERENTES

Le prochain déplacement à Team GSI Verviers pointant quatre places plus haut en sixième position est peut-être l’occasion de repartir de l’avant. «Il le faudra car on va enchaîner ensuite par des adversaires du haut du panier. En tout cas parmi nos nouvelles recrues ou retours, nous avons trois joueurs nés en 2000. Ce qui nous donne une véritable cure de jouvence alors que nous avons la caractéristique d’avoir une équipe dont la moyenne d’âge est relativement élevée. Désormais, notre noyau compte 15 joueurs nés dans quatre décennies différentes (un joueur né en 1974, quatre dans les années 80, sept dans les années 90 et trois dans les années 2000). Ce qui est également paradoxal, c’est que nous n’avons jamais eu un noyau aussi conséquent alors que nous avons fait un déplacement à cinq sans gardien spécifique au BF Dinant et un à six à Lunch Bastogne. Vu qu’il n’y aura pas de descendant, notre but principal est de préparer la saison suivante et d’intégrer au mieux nos jeunots qui représentent la relève.»

NICOLAS TOUSSAINT