Avec deux succès, autant de défaites et un partage, Soca Tavigny semble parti pour revivre une saison sans stress, calfeutré dans le ventre mou du classement comme le souhaitait son président et coach à l’aube de la saison. « On ne peut prétendre à mieux vu que nous sommes confrontés à une concurrence déloyale avec le football », déclare Benoît Parmentier. « Encore plus dans notre province que dans les autres francophones, football et football en salle ne font pas bon ménage. » Et de préciser immédiatement: « En tout cas, pour les coachs qui entraînent en Promotion, P1 et même en P2, soit à des échelons où évoluent bon nombre de nos joueurs. D’un vendredi à l’autre, je dois donc établir ma composition selon les obligations de mes joueurs vis-à-vis de leur club de foot. Je n’ai par conséquent pu aligner deux fois la même équipe depuis l’entame du championnat. C’est ainsi que Jonathan Schinckus, qui nous a inscrit 55 buts en 2012/2013, n’a encore disputé qu’une rencontre vu ses engagements en Promotion D avec Longlier, promu de P1. »
Malgré ces contraintes, le «Soca» ne s’en tire pas trop mal, même si « le dernier partage concédé à Escale Oreye (6-6) me laisse un peu en travers de la gorge. On menait encore 4-6 à trois minutes du terme. Et lorsqu’on sait que nous avons dû déclarer forfait lors du tout premier match au Cosmos Stavelot faute de combattants, on aurait pu se retrouver avec trois unités de plus à la quatrième place.
Nous avons, par contre, passé le premier tour de la Coupe de Belgique en écartant aux tirs au but les promus du Racing Arlon. Ce fut loin d’être notre meilleure prestation, mais cela nous permettra d’encore recevoir, Players Sud Differdange (N3D) en l’occurrence. »
Ce vendredi 25 octobre, Soca Tavigny accueillait au complexe sportif de la Porte de Trèves, à Bastogne, Boca Junior Libramont. Il a de nouveau partagé l’enjeu (7-7). Il occupe ainsi, au classement, la 5e place avec MG Verviers et Vittoria Liège, à un point seulement de la quatrième et deux de la troisième. « La série paraît très ouverte », conclut Benoît Parmentier. « Cela dit, Europa 2000 Andrimont, toujours nantie du maximum de points, semble un cran au-dessus. On sent au sein de cette formation une structure bien en place, même si contre elle, nous n’avons pas été ridicules, seulement battus 4-2. J’en fais néanmoins ma favorite pour le titre. Dommage que nous ne soyons pas au complet chaque vendredi… »
Nicolas TOUSSAINT