n mai 2013, Lecocq Dison échangeait son matricule avec celui du Palermo Hannut pour repartir en P2. Deux ans plus tard, les Vervietois se retrouvent dans la même situation que les… Hannutois à l’époque. Le club cher à Jean-Luc Demortier a retrouvé la D3 suite à un nouvel échange de matricule. Le bilan après cinq rencontres? Deux succès, un nul et deux revers. « Pour un groupe dont la majorité des joueurs viennent de P2, ce 5 sur 10 n’est pas mal », explique le C.Q.,Jean-Luc Demortier. « Il y a toutefois des choses que je n’ai pas digérées au sujet de l’arbitrage, surtout en ce qui concerne notre revers à Atlas Liège (6-4). Nous avons été lésés. Nous menions encore 3-4 à 1’30 de la fin. A trois reprises, nous aurions dû obtenir un coup franc aux neuf mètres que nous a toujours refusé le référé, alors que l’Atlas aurait même dû terminer à quatre. Cela me reste en travers de la gorge, car si nous avions empoché ces deux unités en plus du partage que nous méritions contre Cofely Liège (1-3) en raison de nos nombreuses occasions galvaudées, c’est un 8 sur 10 que nous arborerions. »
Jean-Luc Demortier sait que l’on ne reviendra jamais en arrière et qu’il faut aller de l’avant. « Nous avons déjà affronté trois équipes du top 5 actuel et vu nos répliques de qualité, je suis encore plus conforté dans mon choix d’avoir directement fait remonter le club de la P2 à la D3. Nous assumer de belle manière. »
Après la victoire contre Cosmos Stavelot (7-3), Lecocq Dison devra toutefois sortir le grand jeu pour confirmer face aux grandissimes favoris de Futsal IP Hannut (10 sur 10). « Je ne sais quel plaisir ressent cette équipe à évoluer en D3. Lorsque l’on enrôle des joueurs du top et le coach champion de Belgique de D1 voici deux saisons en la personne de Geoffrey Alfonso, on n’a rien à faire en D3. Ils ont pourtant eu des possibilités pour directement rejoindre la D2, plus en accord avec leur potentiel. Je me demande quelle fierté ils en retireront lorsqu’il fêteront le titre en fin de saison. Pour nous, cette rencontre s’inscrit dans une sorte de challenge qu’on tentera de relever sans aucune pression. »
QUATRE JOUEURS EN SELECTION ESPOIRS
Malgré tout, notre interlocuteur a de l’ambition. « Même si on a décidé de vivre toute la saison avec seulement sept joueurs, nous pouvons viser le top 5 et même le top 4. Certains diront que nous prenons des risques mais depuis deux ans, ces mêmes joueurs n’ont quasi rien raté comme matchs. Ils ont soit de futsal et ils savent se gérer. »
Et parmi ces sept joueurs, pas moins de quatre font partie de la sélection provinciale des espoirs liégeois, confiée depuis cette saison à Marcel Sumkay, successeur du duo Vincent Creppe-Lionel Lousberg. « Même si j’estime que la structure de cette sélection n’est pas suffisante, c’est avec fierté qu’Alim Ayvazoglu, Amine Alcabir, Soufian et Mohamed Boukkalkoul représenteront nos couleurs lors du championnat francophone. »
Nicolas TOUSSAINT