N3C: les rois du partage de Sainte-Odile Jeunes Dour respirent la forme: 15 points sur 18

Sainte-Odile Jeunes Dour n’a plus connu la défaite depuis neuf matchs en Nationale 3C à l’ABFS. La dernier revers remonte au 18 novembre 2016 à Peterbos Anderlecht. Depuis, les champions provinciaux en titre du Hainaut affichent un bilan remarquable de 15 points sur 18. «Et pour le même prix, il aurait pu être de 18 sur 18», estime le président du club et coach de l’équipe avec Manu Maiolino, Patrick Poli (photo ci-contre), qui organise cette semaine des stages pour jeunes. «Contre Rebecq United (6-6), on menait encore 6-5 à vingt secondes du terme. A Montigny-le-Tilleul (3-3), nous avons heurté six fois le cadre. L’adversaire a tenté sa chance quatre fois au goal et en a mis trois, alors que nous avons bien eu au total vingt occasions franches. Enfin, dernièrement, contre River Plate Morlanwelz (5-5), nous sommes tombés sur un arbitre à côté de la plaque. On jouait la gagne et j’avais positionné mon fils comme gardien-volant. Pour une faute légère bien au-delà de sa surface, il a reçu de façon incompréhensible la carte rouge. Et pourtant à quatre contre cinq, toujours avec un autre gardien-volant, nous sommes passés très près de la victoire.»
Avec ces trois nuls qui s’ajoutent au cinq autres du premier tour, Sainte-Odile Jeunes Dour est bel et bien le spécialiste du partage, avec huit répartitions de la mise. «Il faut aller en N2A pour trouver l’équipe qui est deuxième de ce classement. MFC Morlanwelz en compte cinq. Ce résultat est évidemment moins pénalisant qu’au football, mais on se dit aussi qu’avec un peu plus de réussite, on pourrait être encore un peu plus proche de la tête.»
Quoi qu’il en soit, la remontée est spectaculaire. Au lendemain de la séparation avec Walter Bartolotti fin octobre 2016, l’équipe pointait au 11e rang, pour se retrouver désormais quatrième. «Le départ de Walter qui avait peut-être une approche un peu trop «pro» tant tactiquement que techniquement a peut-être libéré les joueurs.»

«LA D2? D’ABORD SE STABILISER»
En attendant, l’équipe donne actuellement son plein régime et c’est peut-être de bon augure avant le prochain match contre le Sporting Soignies, qui occupe la seconde place. «C’est un match particulier pour deux raisons. Premièrement parce que la rencontre aller a été la dernière de Walter Bartolotti. Deuxièmement parce qu’un succès nous permettrait de revenir à une longueur de notre adversaire. Vu la forme actuelle, terminer sur le podium serait déjà bien. Rejoindre la D2? Franchement, on n’en rêve même pas. On vient à peine de débarquer de P1. Il est préférable d’abord de se stabiliser.» 

Nicolas TOUSSAINT