N3C: les fins de matchs ne réussissent pas aux Gallins Montagnards de Montignies-sur-Sambre

Les promus des Gallins Montagnards de Montignies-sur-Sambre affichent un bilan de deux points sur huit, avec une unique victoire fêtée à ce jour contre Futsal Chimay. « Et étrangement, j’ai trouvé les Chimaciens plus forts que l’ACJ Montigny-le-Tilleul, qui nous avait battus précédemment à la dernière seconde », déclare le coach des Montagnards, Jean-Claude Debauche. « Il faut dire que face aux «Principautaires», nous retrouvions notre noyau quasi au complet. Jusque-là, en raison de l’indisponibilité de trois joueurs, dont un convalescent suite à une opération de l’appendicite, et deux autres victimes de déchirure, nous avions dû composer avec trois joueurs de notre P4 pour faire nombre. Et pourtant, nous n’avions été défaits que par un but d’écart lors de notre premier match officiel par Rebecq United, qui nous a aussi battu en championnat.
Dernièrement, nous avons de nouveau déchanté sur le plus petit écart au Racing Club d’Anderlues, à la 49e, en raison notamment des prouesses du gardien adverse.
Les fins de match ne nous réussissent guère. C’est frustrant de ne pas vraiment être récompensé, d’autant que nous montons en puissance. »
Notre interlocuteur ne s’en fait pas pour autant. « Pour étoffer le noyau, notamment vu la perte d’un de nos meilleurs joueurs, nous en avons affilié deux nouveaux et forcément, cela manque encore parfois d’automatismes. Cela dit, on commence à prendre nos marques dans une division que nous découvrons pas moins de 31 ans après la fondation de notre club. »

« IL FAUDRAIT S’IMPOSER CONTRE PONT-DE-LOUP »
Contrairement à la saison passée, Jean-Claude Debauche peut uniquement se concentrer sur le coaching de l’équipe. « L’idéal aurait été de trouver quelqu’un d’extérieur, mais cela coûte cher. C’est donc encore moi qui m’y colle. J’ai toutefois laissé mon poste de correspondant qualifié à mon fils, Jonathan, qui est aussi joueur de l’équipe. Je travaille dans une taverne et à la ville de Charleroi. Je n’avais plus suffisamment de temps à consacrer à la paperasserie. Et puis, mon fils est plus qualifié que moi pour tout ce qui touche l’informatique. » (rires)
Sportivement, le club espère vivre une saison sans être menacé par la zone rouge. « Au repos ce vendredi 10 octobre, nous reprendrons le vendredi suivant par une visite aux Beaver’s Sicile Pont-de-Loup, qui comptent toujours le maximum de points après deux rencontres. L’idéal serait de l’emporter pour se relancer. »

Nicolas TOUSSAINT