e club de P1 de la « Province du Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale » du Mini 83 Molenbeek s’est fait connaître du grand public du football en salle cette saison. Sa réputation s’est faite le jour où ses joueurs ont réussi l’exploit de sortir en 1/16 de finale de la Coupe de Belgique l’ogre de Selaklean Thulin, qui allait devenir ensuite le champion de Belgique de D1. Les Petit Poucet de l’épreuve ont encore franchi un tour, avant de chuter de justesse en quart de finale contre une autre formation de D1 de Futsal Jette. Et c’est cette notoriété naissante qui a fait que ses dirigeants ont accepté de monter en D3.«Pendant cette série d’exploits, nous militions dans le ventre mou du classement avec quelques matchs de retard», explique le C.Q. molenbeekois, Giovanni Gabrielli. «Il n’était pas vraiment question de tenter de rejoindre la D3, vu que pas mal de nos joueurs militent également à un échelon élevé au football. Mais cette qualification contre Thulin nous a fait une presse énorme. Nous avons notamment eu une page complète dans un quotidien et cette médiatisation nous a séduit. On a donc décidé de terminer la saison en boulet de canon et nous avons ainsi fini troisième, en ordre utile pour rejoindre la Nationale 3C. Lorsque nous avons lu sur votre site qu’aucun club namurois ne souhaitait faire le saut, on s’est dit que que nos chances se multipliaient. Ce qui fut le cas.»
Il ne faudra toutefois plus parler de Mini 83 Molenbeek mais de Mini 83 Octa + Bruxelles. «D’abord pour raison de sponsoring, mais aussi parce que nous quittons la salle du Sippelberg de Molenbeek. Nous n’aurions pu disposer d’heures de salle là-bas le vendredi, jour des rencontres obligatoires en Nationales. Nous jouerons dorénavant à Haren.»
REMONTRANCES DU FOOT
Vu les prestations remarquées en Coupe de Belgique, faut-il faire des Bruxellois des candidats au sacre? «Certains de nos joueurs ont reçu des remontrances de leur club de football et ont du nous quitter. On s’est renforcé, mais le problème risque d’être le même, surtout pour les déplacements. La Nationale, le club l’a connu il y a plusieurs années. C’étaient les papas de nos joueurs actuels qui défendaient alors les couleurs du club jusqu’en D2.
Nous nous retrouvons avec neuf équipes du Hainaut et quatre brabançons. On connaît Peterbos Anderlecht, qui a terminé champion de la P1. On retrouvera aussi les descendants de D2 de Futsal Molenbeek, que nous avions sortis au 2e tour de la Coupe de Belgique. Toujours coaché par mon fils Thierry, on tentera d’abord de se stabiliser, même si notre dernier match amical disputé contre la D2 de Futsal Wemmel (victoire 7-2) est de bonne augure.»
Nicolas TOUSSAINT