N3C: Diyanet Marchienne chez le champion, Elite Anderlues

Si Diyanet Marchienne est actuellement en position de se maintenir en Nationale 3C, pas sûr que les Marchienneois parviennent à conserver cette 12e place jusqu’en mai 2013. Devançant, certes, Piazza Gilly au nombre de victoires et MFC Clermont d’un point, les ouailles du C.Q. Ishan Unlu ont disputé un match de plus. Pour ne rien arranger, ces derniers se rendent ce vendredi 29 mars chez les champions d’Elite Anderlues, qui se sont fixés pour dernier objectif de rester invaincus dans leur salle. « Vous avez parfaitement résumé la situation et il faudra dès lors un petit miracle pour s’en sortir », avoue le joueur et citoyen de Marchienne, Rachid Afenzouar. « Espérons juste que les Anderlusiens aient fêté un peu trop leur titre. Sinon, cela sera vraiment compliqué. »
Les Marchiennois sont pourtant capables de développer un jeu porté vers l’offensive. Le souci, c’est qu’ils doivent pratiquement lors de chaque sortie s’aligner sans gardien spécifique. « Nous avions trois gardiens pour entamer le championnat mais tour à tour, ils ont disparu de la circulation. C’est donc chaque fois un joueur de champ qui s’y colle. Le plus souvent, c’est Senol Gunes, vu qu’il se dérouille le mieux et qu’il parvient aussi à marquer. Du coup, nous débutons souvent les rencontres avec un portier volant. Soit cela perturbe l’adversaire dans sa manière de défendre, soit notre prise de risque se paie directement cash et les scores fleuves en notre défaveur tombent. »

UN 9 SUR 12 QUI A FAIT RENAÎTRE L’ESPOIR
Et dire que le « Diyanet », au soir du 11 janvier 2013, comptait huit unités de retard sur la place qu’il occupe actuellement. Plus personne ne croyait en eux et pourtant, ils ont réussi à se relancer, même si c’est peut-être… trop tard. « Nous avons eu une franche discussion et décidé de revoir notre mentalité. Même si l’on savait que nous allions achever la saison sans gardien, on s’est dit que pour l’honneur du club, nous nous défoncerions jusqu’au bout. Je me suis libéré aussi de mes engagements avec mon équipe en N2 à l’URBSFA et on a ainsi signé un inespéré 9 sur 12. Nous étions même en route pour un 11 sur 14 le match suivant. Mais menant 6-2 contre Futsal Chimay, nous avions fini par déchanter (7-8). Cela nous a un peu cassé moralement. Malgré tout, rien n’est encore totalement perdu. Piazza Gilly et MFC Clermont ont une fin de championnat plus abordable, mais sait-on jamais. » – Nicolas TOUSSAINT