N2B: Tsimur Aliyarau démissionne à l’Union Arlon, Luc Saive redevient coach

Récemment, nous avons donné la parole sur notre site au capitaine et gardien de l’Union Arlon, Christophe Philippe. Celui-ci déclarait notamment que l’équipe était à la recherche d’un fond de jeu. Désormais, c’est aussi d’un… coach que l’Union Arlon a besoin. Tsimur Aliyarau, qui a repris la destinée de la formation cette saison, a effectivement rendu sa démission. « J’ai reçu avant le défunt week-end un message sans trop d’explications », déclare le C.Q. arlonais, Luc Saive. « En parlant avec les joueurs, je savais que Tsimur Aliyarau remettait en cause la mentalité de certains, car ceux-ci n’écoutaient apparemment pas suffisamment ses consignes. A la fin, les joueurs s’énervaient et il n’arrivait pas à les calmer. Déçu, il a préféré s’en aller, alors que l’équipe pointe quand même à la septième place. »
Luc Saive respecte ce choix, mais élève quand même la voix sur certaines choses. « Tsimur Aliyarau estime que notre club fait trop «amateur», mais il connaissait la situation en acceptant de reprendre le groupe. Il aurait dû entretenir le bon état d’esprit qu’il existait avant son arrivée. Force est de constater qu’il n’y est pas parvenu. Il avait des ambitions. Peut-être même celles de forcer les portes de la D1. Ce qui est impossible à l’Union Arlon. Nous n’avons pas les structures. Nous ne sommes en aucun cas prêts. La D2 est déjà fantastique pour nous. Quand il parle d’amateurisme chez nous, il y va fort. Avant de critiquer, il est toujours bon de regarder dans sa propre assiette. Je ne sais exactement par combien de clubs notre désormais ex-coach est passé, mais je serais curieux de savoir là où il est resté une saison complète. »
Les joueurs, quant à eux, se montraient assez mitigés sur ses méthodes. « Je pense que le problème avec le groupe était surtout lié à la communication. Les joueurs ne savaient plus trop à quoi s’en tenir. Victoire ou défaite, Tsimur Aliyarau avait toujours le même comportement. »

VERS UN DUO AVEC PAYO BAFTIJAR
En attendant, il faudra trouver une solution pour le second tour qui débute vendredi par le 1/16 de finale de la Coupe de Belgique contre le Celtic Visé. On se rappelle que la dernière confrontation en championnat n’avait pu aller à son terme en raison d’incidents. Les deux équipes avaient été sanctionnées chacune par la Commission Sportive Nationale d’un score de forfait. « Je pense que je vais devoir renfiler le brassard de coach, que j’avais délaissé pour m’investir dans la gestion du club. Toutefois, si cela sera possible à domicile, cela posera davantage problème à l’extérieur en raison de mes obligations professionnelles et de l’âge qui est aussi là. Du coup, nous pourrions instaurer une collaboration avec Payo Baftijar, qui coachait déjà l’équipe auparavant. Il revient dans le coup. Opéré des varices pour un souci de circulation sanguine, il a suffisamment d’expérience pour m’épauler. Ce vendredi par contre, c’est bien moi qui donnerai les consignes. En espérant que cette fois, tout se passe bien. »
En cas de qualification, Arlon serait assuré de se déplacer le 12 février chez un pensionnaire de D1 en 1/8 de finale. Soit Flamengo Mons ou Ergo Flémalle.

Nicolas TOUSSAINT