DAMES LUXEMBOURG – Flod’Ja Orval va défier l’épouvantail de Madry Charleroi

Les filles de Flod’Ja Orval qui disputent le championnat féminin de la province de Luxembourg sont au-devant d’une fin de semaine et d’un dimanche carabinés. En effet, elle s’apprêtent à disputer pas moins de trois rencontres. «Mes joueuses se rendront ce vendredi 18 février à 18h30 pour affronter le MF Etalle et elles livreront dans la foulée un match sur prairie», explique le coach Logan Lozinski. «Dimanche, elles auront l’honneur d’affronter en quart de finale de la Coupe de Belgique de l’A.B.F.S. Madry Charleroi, l’ogre de la compétition, plusieurs fois vainqueur de l’épreuve.»

Il faudra donc que les organismes tiennent pour les filles d’Orval actuellement deuxièmes en championnat. «On a remporté ce dernier dimanche un match important sur le score de 6-2 contre l’Union Arlon A. La première période a été équilibrée et nous avons pris le dessus par la suite. On décolle ainsi du top 3, même si Forza Messancy pourrait revenir à notre hauteur s’il l’équipe remporte ses matchs de retard.»

LA COUPE PROVINCIALE COMME OBJECTIF

La priorité toutefois, c’est la coupe provinciale. «Nous sommes qualifiés pour les demi-finales que nous disputerons le dimanche 10 avril à IC Libramont. On l’avait emporté les deux fois en championnat. Pour en arriver là, nous avons éliminé Sainte-Marie 87 qui mène la danse en championnat. Une semaine après, nos rivales nous faisaient subir notre seule défaite actuellement en championnat, cela alors que je n’avais pu me libérer. Le match retour fixé le mercredi 2 mars promet déjà.»

Le match de gala, c’est inévitablement pour ce dimanche à 11h contre Madry Charleroi qui a soulevé cette Coupe de Belgique à cinq reprises, dont quatre fois d’affilée entre 2008 et 2012. «Forcément on ne part pas avec les faveurs. Mais qui sait? Un petit brin de chance pourrait tourner en notre faveur. Ce sera de toute façon une sacrée expérience pour nos filles qui avaient déjà rejoint les demi-finales la saison passée avant que la crise sanitaire nous empêche d’aller plus loin. J’ai un noyau de dix filles, dont sept ou huit régulières. Notre force, c’est véritablement ce noyau en lui-même. Cela même si Cassandra Schmitz qui nous a rejoints l’année passée nous apporte énormément par sa présence et sa technique.»

NICOLAS TOUSSAINT