Braine Family Futsal encaisse 16 goals en moyenne par match en province du Hainaut (4A)

La nouvelle équipe du Real Namur, qui évolue en 4C en province de Namur, s’est inclinée en ce début de semaine sur le score peu banal de… 1-26 contre FC Namur C. Ce qui correspond presque à un but encaissé toute les deux minutes. L’équipe a ainsi pris 74 buts en cinq rencontres. Ce n’est déjà mal. Mais une autre formation fait encore pire, toutes provinces francophones confondues. Il s’agit de Braine Family Futsal (Braine-le-Comte) , qui milite en P4A du Hainaut. L’équipe s’est déjà retournée 81 fois en cinq matchs, avec en moyenne 16 goals pris par rencontre.«Nous avons déjà concédé un score de 20-1 au Sporting d’Enghien et la pire défaite c’était à Bampain’s Team B: 25-1», explique la sympathique correspondante qualifiée, Julie Willame, qui nous explique les raisons de ces chiffres déroutants. «Nous faisions partie, voici deux ans, du club de la JS Braine, qui regroupait des trentenaires et des moins de vingt ans. Il y avait forcément un certain décalage. Nous sommes finalement partis avec les plus anciens pour fonder Braine Family. Il y a malheureusement eu des comportements assez agressifs sur le terrain et un tri a dû être opéré pour notre deuxième saison. Il ne reste plus que trois anciens. D’autres sont venus s’ajouter.»

ATTENDRE…
Le mélange éprouve du mal à prendre. «Il y a toujours quelques tensions, notamment entre nos deux gardiens qui se relaient: un dans le jeu et l’autre dans le goal. Les joueurs ne se connaissent pas encore très bien. Cela s’en ressent aux niveaux des automatismes. Les plus âgés doivent apprendre à ne pas jouer qu’entre eux et les plus jeunes ont intérêt aussi à mettre de l’eau dans leur vin pour s’intégrer. De notre côté, avec mon mari qui est président, nous ne savons pas faire grand-chose. Sinon espérer que la situation évolue positivement. On doit toutefois s’attendre à une saison galère, d’autant qu’on a inscrit que quatre buts et que la série est particulièrement relevée.»
Voilà en tout cas des dirigeants méritants à qui on souhaite de tout cœur que cette spirale négative s’enraie le plus rapidement possible.

Nicolas TOUSSAINT