PROVINCIALE 2B LUXEMBOURG – Les Touristes Vance ont fait du chemin

Touristes Vance a fait l’ascenseur puisque, promue en 2018/2019 de P2 en P1, il n’a pu éviter la relégation directe lors du dernier championnat officiel stoppé en mars 2020. «Il restait six matchs lorsque la compétition a été arrêtée», rappelle le correspondant qualifié, Eric Perin. «Nous étions avant-derniers mais aux points perdus, nous possédions une unité de plus que le Real Luxembourg. Nous en avions, de plus, terminé avec les plus gros morceaux et nous étions au pied du mur bien décidé à nous en sortir. Nous avons finalement dû accepter le verdict et la bascule, vu notre coefficient plus faible que celui du «Real». Il y a bien eu une légitime déception et en même temps, il fallait bien que la Ligue s’harmonise pour établir une hiérarchie. Et puis, nous étions aussi responsables de notre récolte insuffisante et des points perdus par notre faute.»

Tout le monde en était aussi conscient parmi les joueurs qui ont accepté de repartir un échelon plus bas sans rechigner. «Pour preuve que cette déception a été vite oubliée, c’est que l’ossature est restée identiquement la même pour entamer cet exercice 2020/2021. Nous avons même accueilli un renfort en la personne de Louis Goedert qui provient du football.»

VENUS DE L’ARELER ARLON

Le bilan était de quatre unités en autant de rencontres disputées. «Et dans le lot, nous avions notamment déjà joué MF FL Marche qui était très fort. Nous n’avions de toute manière pas d’énormes prétentions. Après une saison de stress en luttant pour la montée en 2018/2019, nous en avions vécu une autre avec cette fois la peur de la relégation. Dès lors, nous voulions juste retrouver une certaine sérénité et connaître un exercice paisible. Je pense que cela était dans nos cordes.»

On est loin de la période lors de laquelle le club a connu les séries Nationales. «Je pense que nous sommes restés deux saisons en D3. Toutefois, si notre matricule date de 1983, le club portait à l’époque le nom de Rodange. Nous faisions, quant à nous, partie du cercle de l’Areler F. Arlon que nous avons quitté pour divergences de vue. Nous avons alors repris le matricule de Rodange qui arrêtait. Et nous avons rebaptisé le nom du club par Touristes, car c’était la dénomination que nous prenions lorsque nous disputions des tournois de sixte. On a tous hâte de reprendre en septembre, mais prudence. Si c’est bien le cas, on repartira avec un groupe probablement semblable, avec toujours notre gardien Loïc Menon pour prendre les choses en main.»

NICOLAS TOUSSAINT