Élue meilleure entreprise de l’année 2020, la société de maintenance d’I-care dont le siège social se situe à Mons possède, depuis cette saison, une équipe de football en salle à la Ligue. Le club a été logiquement baptisé I-care Futsal Mons et regroupe, au seine du noyau, une majorité d’employés. «Les valeurs de notre entreprise sont la performance, la durabilité, mais aussi le respect de l’humain», déclare l’un des membres du comité, également joueur, Nicolas Delplace. «En dans ce contexte, nous organisions souvent des activités extra-professionnelles. Cela afin de maintenir la cohésion au sein de la société. Nous avons, cette fois, décidé de passer un cap supplémentaire. Au lieu de nous réunir pour l’une ou l’autre journée lors d’un tournoi amical sur synthétique ou pour affronter une équipe d’un collègue, nous avons choisi de vivre ensemble une saison complète. Comme beaucoup aiment le ballon rond, le football en salle est vite arrivé en tête des choix.»
C’est ainsi que la nouvelle équipe montoise dispute actuellement sa première campagne en P4B de la province du Hainaut. «Cela nous permet de regrouper des joueurs de nos divers départements et de partager de bons moments entre collègues. Certains ont déjà pratiqué, d’autres pas. Forcément, c’est l’amusement qui prime.»
Un temps de rodage a donc été obligatoire avec trois revers lors des trois premières rencontres. «Avec la crise sanitaire, les retours de vacances et les «quarantaines» à devoir gérer, on n’a pas vraiment pu se préparer comme on l’entendait. Il a donc quasi fallu s’imprégner des ficelles de la discipline en compétition. Malgré ces défaites, nous n’avons jamais été ridicules.»
DEUX SUCCÈS CONSÉCUTIFS
Et la suite s’est même révélée positive puisqu’après ce 0 sur 6, l’équipe a enchaîné ses deux premiers succès de sa jeune histoire. «On a d’abord battu OH Thieu Family (5-3), pour ensuite décrocher un premier succès à l’extérieur, au BC Mons United (3-4). En apprenant à bien se connaître, les premiers résultats sont ainsi arrivés. On espérait enchaîner. La Covid-19 en a décidé autrement.»
Malgré tout, notre interlocuteur se montre ravi à l’heure du premier bilan. «L’esprit d’équipe s’est encore un peu plus développé. J’ai lancé l’idée, mais on a réparti les tâches. Certains ont eu pour mission de se procurer les maillots, d’autres se sont chargés de la réservation des heures de salle, … Il n’y a finalement qu’une chose qui nous frustre: celle de ne pas avoir pu fouler davantage le terrain.»
NICOLAS TOUSSAINT