Steve Decaux, «T2» au Purple Auvelais (N3B): « On se fixera un objectif à la fin du 1er tour »

Contraint, à 36 ans, de prendre sa retraite en raison d’un genou usé, Steve Decaux (photo ci-contre), ex-gardien de Nationales au Sporting Auvelais et au BV Mont, est devenu l’adjoint et l’entraîneur des gardiens du Purple Auvelais, club namurois brillant second en Nationale 3B après son succès dans le derby au Blue Star Anhée (4-6). Entretien avec ce citoyen de Montignies-sur-Sambre (Province du Hainaut).Comment vous êtes-vous retrouvé dans le staff du Purple Auvelais?
En décembre 2012, alors que je m’étais occasionné une nouvelle entorse avec le BV Mont, j’ai consulté un spécialiste qui m’a annoncé que je devais mettre le futsal de côté. Laurent Mouriamé, président du Purple Auvelais, qui m’avait coaché par le passé en Nationale 2 au Sporting Auvelais, m’a alors appelé pour rejoindre ses troupes lors du championnat suivant.
Avez-vous de suite accepté?
Non. Il m’a aussi proposé aussi de coacher l’équipe B en P2 namuroise. J’ai pu librement former mon noyau. Je me suis entouré de joueurs que j’avais connus en N2 et N3 avec le Sporting Auvelais, tels que José Acquisto, Mohamed El Arbaoui, Erhan Yilmaz, tout en persuadant Gauthier Libois, qui voulait juste se contenter de poursuivre avec les vétérans, de nous accompagner. Lorsque mon équipe ne joue pas le vendredi, j’accompagne l’équipe A.
Quel y est votre rôle?
Je m’occupe de notre gardien, Benjamin Dantine, tout en essayant durant la partie d’aider notre «T1», Benoît Vandescuren, en lui distillant l’un ou l’autre conseil.
Vous avez néanmoins dû enfiler à nouveau les gants à OO Kessel-Lo lors de votre avant-dernière victoire (3-6). Pourquoi?
Benjamin Dantine s’était blessé au poignet lors du notre élimination en Coupe de Belgique contre Dolphins La Calamine (N2B). Plâtré, il n’aurait donc pu tenir sa place. Vu mon expérience de la Nationale, le coach a voulu me faire confiance. Je pense que j’avais répondu à l’attente. Benjamin est à présent rétabli. C’est lui qui a défendu notre cage lors de notre victoire ce vendredi 8 novembre au BS Anhée.
Que pensez-vous de votre protégé?
Je l’avais perdu un peu de vue en quittant le Sporting Auvelais, mais il est devenu encore plus fort sur sa ligne. Il communique de plus en plus. Son jeu de pied n’est pas mauvais et mentalement, il est fort. Par contre, il doit encore travailler la qualité de ses relances. On s’y attelle.
Jouer comme vous le faisiez, comme quasiment un cinquième joueur de champ, en possession de balle, en serait-il capable?
Cela ne s’apprend pas du jour au lendemain. N’empêche que cela m’avait permis, lors d’une saison, de marquer une quinzaine de buts. Mais je n’en vois pas trop l’utilité. Cela marche parfaitement bien pour l’instant dans une configuration normale. Nous sommes deuxièmes avec onze points sur quatorze à une longueur du leader de LART Bruxelles. Pour des promus, c’est plus que réjouissant.
Que peut espérer votre équipe en fin de saison?
Benoît Vandescuren va attendre d’avoir affronté toutes les équipes au premier tour pour se fixer clairement un objectif. Ce qui reste extrêmement difficile.Les équipes évoluant à l’extérieur n’ont parfois plus rien à voir lorsqu’elles reçoivent et s’affichent alors au grand complet.
L’un ou l’autre joueur tire-t-il son épingle du jeu actuellement?
Brice Achie. J’ai joué avec lui au Sporting Auvelais. Lors de mon intérim à Kessel-Lô, les automatismes sont de suite revenus. Il a beaucoup progressé. C’est même lui qui tire le groupe.

Recueilli par Nicolas TOUSSAINT