PROVINCIALE 4I BRABANT WALLON/BRUXELLES-CAPITALE – Taitetus Saint-Gilles prêt à inverser la tendance

Taitetus Saint-Gilles: voilà une appellation originale pour ce club lancé en 2011 que l’on retrouve lors de cette saison en P4I du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale». «Un taitetu est un animal qui provient de Bolivie, nation d’origine des fondateurs du club», explique Nelson Kenmogne Nono qui combine les fonctions de joueur et de correspondant qualifié. «Au moins, on peut dire que c’est original.»

L’équipe est repartie cette saison au plus bas échelon après avoir connu durant plusieurs campagnes la P3. «Nous sommes restés à cet étage quatre saisons. Malheureusement, nous n’avons pu éviter l’avant-dernière place basculante qui était la nôtre en 2019-2020 lorsque le championnat a été interrompu en mars dernier. Il faut reconnaître que le niveau était quand même bon. Physiquement, nous n’étions pas toujours au point, alors que nous avions aussi perdu pas mal de joueurs. Cela rrste toutefois une déception. Car si la compétition s’était poursuivie, nous serions peut-être parvenus à sauver les meubles. Les équipes devant nous n’étaient pas très éloignées. Mais finalement après réflexion, on s’est dit que l’on avait peut-être davantage notre place en P4.»

UN 4 SUR 4 SUIVI D’UN 2 SUR 8

C’est par deux succès que Taitetus Saint-Gilles qui occupe à domicile la salle du Centre sportif de la Forêt de Soignes a entamé la saison en cours. «On a pris la mesure de Futsal Jette et de Bruxelles Toho 2. C’est ensuite que cela s’est un peu compliqué. Nous avons eu des vacanciers et des blessés. Nous n’avons dès lors plus empoché que deux unités lors de nos quatre dernières rencontres.»

Toutefois, notre interlocuteur ne perd pas espoir et attend la reprise avec impatience pour inverser la tendance. «On sait qu’au complet, nous pouvons rivaliser. Il y a aussi quelques nouveaux qui sont arrivés et qui peuvent apporter une plus-value au groupe. Dès lors, nous sommes certainement capables de reprendre notre marche en avant pour jouer le top du tableau et pourquoi pas, de nouveau armés comme il se doit, essayer de remonter en P3.»

NICOLAS TOUSSAINT