PROVINCIALE 4F HAINAUT – Sonaca Gosselies ne voulait plus jouer des matchs dans le vide

L’adrénaline commençait à manquer un peu chez certains membres du personnel de la Sonaca basée à Gosselies lorsque ceux-ci disputaient des rencontres amicales entre eux. «On s’amusait bien mais l’absence d’enjeu se faisait de plus en plus ressentir», explique le correspondant qualifié gosselien et joueur de l’effectif qui évolue en P4F de la province du Hainaut, Gaëtano Zammito. «Nous avons donc décidé de nous lancer dans un véritable championnat avec classement à la clé, en évitant ainsi de jouer des matchs dans le vide. A la base, nous n’étions qu’entre collègues. Toutefois comme nous exerçons à pauses, nous avons ouvert le noyau à des connaissances et amis.»

L’équipe dispute ainsi sa cinquième campagne officielle. «On joue essentiellement pour nous défouler après une journée de travail. Les deux ou trois premiers championnats, nous avions fini dans le ventre mou. Mais depuis la crise sanitaire, cela a été un peu moins bon en terme de résultats. Nous avons disputé des matchs sans banc, voire même à quatre.»

DEUX RENFORTS

Gosselies pointe dès lors en position d’antépénultième avec huit unités décrochées en quatorze rencontres. «On dira: peut mieux faire. On reste sur deux revers dont le dernier contre Catenaccio Anderlues sur le score de 2-8. Nous étions pourtant toujours sans le coup à la pause puisque ce n’était que 1-2. La fatigue s’est ensuite fait ressentir et nous avons craqué. Ce n’est pas la première fois que cela se produit. Dès lors, nous avons affilié en ce début d’année des joueurs: Kevin Vandeloise et Jeoffrey Costa. C’était essentiel car nous avons beaucoup de trentenaires et même un joueur âgé de 47 ans.»

Ainsi, même si la formation gosselienne qui évolue à domicile au complexe sportif de Forchies-la-Marche s’en ira affronter ce vendredi 25 février Impe Thuin qui se trouve sur la troisième marche du podium, on ne part pas battu d’avance. «Pour une fois, on devrait être presque au complet. Nous aurons donc peut-être notre mot à dire.»

NICOLAS TOUSSAINT