PROVINCIALE 4D LIÈGE – Dynamo Liège préfère continuer d’embêter les jeunes

C’est en juillet 1986 que le club de Dynamo Liège s’est inscrit à la L.F.F.S. faisait de lui l’un des plus anciens clubs de la province de Liège toujours en activité. A l’époque, les Diables Rouges venaient de rentrer du Mexique avec la 4e place de la Coupe du Monde de football. L’un des exploits avait été, à n’en pas douter, cette qualification pour les quarts de finale contre l’URSS, emmenée par l’une des stars du moment Igor Belanov évoluant avec le… Dynamo Kiev vainqueur de la Coupe des Coupes en compétition européenne. Est-ce tout ce contexte qui avait influencé le choix de la dénomination du club? «C’est fort probable», répond le C.Q. liégeois, Jean-Marc De Terwangne qui, à l’aube de ses 55 ans qu’il fêtera dans moins d’un mois, fait toujours partie du noyau. «On était encore à l’université. Et entre deux verres, cette appellation est certainement sortie de la bouche d’un des nôtres et cela est resté.»

Les années ont passé, mais on retrouve encore pas quelques éléments des débuts comme notre interlocuteur. «Il y a d’autres cinquantenaires dans l’équipe. Je pense que l’on doit avoir l’une des moyennes d’âge les plus élevées. Notre plus jeune qui vient régulièrement doit avoir 37 ou 38 ans. C’est tout dire.»

UN GARDIEN PERTURBANT

L’équipe évolue en P4D liégeoise. «Je pense que le plus haut échelon atteint est la P2, mais il y a déjà très longtemps. On n’a jamais débuté une saison en se disant: on vise la montée. Nous voulons simplement nous amuser entre potes de la première heure. Alors oui, on pourrait très bien s’aligner dans le championnat des vétérans. On n’y tient pas. On préfère embêter les petits jeunes. Et ma foi, on y arrive toujours pas mal. On avait fini huitième la saison dernière. Nous avons repris sur les mêmes bases avec trois succès et deux défaites après cinq rencontres. Nous avons même cartonné lors du dernier match en battant 19-3 MFC Le Beyne D. Ce doit être probablement des jeunes qui débutent.»

Les joueurs jouent évidemment sur leur expérience. «On a la chance d’avoir un gardien, Stéphane Petre qui a un très bon jeu de pied et qui parfois se mue en quasi sixième joueur de champ. Cela perturbe les adversaires qui n’ont pas l’habitude de cette tactique. Malheureusement comme il réside dans la province de Luxembourg, il ne peut pas toujours se libérer. On sait qu’effacer un adversaire en dribblant, ce n’est plus pour nous. Par contre, on maîtrise encore le une deux, même si pour recevoir le «deux», il faut désormais un peu plus de temps.» (rires)

NICOLAS TOUSSAINT