S’il existe une formation dans la province de Namur qui fait référence au club de football russe du Spartak Moscou dans sa dénomination (Spartak Vonêche), un autre est depuis cette saison actif dans la province de Liège. Il s’agit du Spartak Amay versé en Provinciale 4C. «Nous avons choisi cette en-tête car le logo de ce club en forme de losange inversé était assez décalé comme nous voulions que soit le nôtre», explique le correspondant qualifié et capitaine de l’équipe Romain Greco. «Cela ressemble aussi à «spartiate» qui se rapporte à l’armée grecque réputée par sa robustesse. Il faut savoir que nous avions déjà utilisé ce nom lorsque nous avons débuté il y a plusieurs années dans une compétition locale parallèle. Nous nous appelions alors Spartak Nuovo. Le Covid nous avait stoppés dans notre élan mais nous y avions évolué durant quatre ans.»
Mais le groupe composé par beaucoup d’amis qui ont partagé le même établissement scolaire à Huy a décidé, pour ce championnat, de changer de direction. «Cela faisait un moment que l’on parlait de rejoindre la Ligue. On l’a fait mais en gardant nos principes. C’est-à-dire en n’affiliant que des joueurs que tout le groupe connaît. On a même refusé des propositions de coachs, car nous voulions que cela reste bon enfant et familial.»
UN DIX SUR DIX-HUIT POUR COMMENCER
Depuis l’entame du championnat datant du 29 août, le Spartak Amay a déjà enchaîné six rencontres. «On ne savait pas trop à quoi s’attendre concernant le niveau de cette P4 venant d’une autre compétion. On s’est vite rendu compte que nous militions dans une série assez relevée. On a empoché dix unités sur les dix-huit points déjà mis en jeu. On pensait être tombé, dès notre première rencontre face à UFS Seraing B, sur peut-être l’une des meilleures équipes. Mais il y en a d’autres. Le souci c’est que nous nous retrouvons parfois à six voire même cinq et cela limite donc nos performances. On était quand même huit (ndlr : Axel Louis, Axel Alvarez, Romain Greco, Maxence Graindorge, Augustin Javaux, François Masereel, Simon Nyssen et Julen Wera) mais nous avons aussi perdu notre dernier match au Racing Grâce-Hollogne. Collectivement, c’était très bon en face. On a surtout pris en expérience.»
Le club nourrit quand même des ambitions. «On verra sur le long terme mais jouer le podium pour tenter de monter en P3 reste dans un coin de la tête.»
NICOLAS TOUSSAINT
(Photo : FB Spartak Amay)