PROVINCIALE 4C HAINAUT – MFC Ultra Bracquegnies a eu les jambes lourdes

On retrouve au sein du club du MFC Ultra Bracquegnies plusieurs éléments qui ont pratiqué la discipline précédemment dans d’autres clubs. «Avec des amis, nous avons notamment milité chez les espoirs d’Argentinos vers l’âge de 15 ou 16 ans», explique le correspondant qualifié, Anthony Cervi. «Nous avons ensuite rejoint Botafogo Anderlues, club au sein duquel nous avons défendu durant deux saisons la P4. C’est en 2015 que l’envie de prendre notre indépendance nous a traversé l’esprit. Le président actuel, Lillo Camarata est un peu l’instigateur. Nous avons rejoint la salle de Thieu, bien que nous soyons originaires de Bracquegnies. Pour compléter l’effectif, nous nous sommes tournés vers nos potes du football. C’était l’occasion de se voir régulièrement, alors que nous nous étions un peu dispersés.»

Le club a pris part à sa première compétition en 2015. «Et depuis, nous n’avons jamais quitté la P4. Le meilleur classement obtenu doit être une sixième place ou même peut-être un top 5. C’était plutôt au début de notre existence. La saison dernière n’avait pas si mal débuté. Nous avions fêté deux succès en cinq matchs avant l’arrêt de la saison.»

Pour cette nouvelle campagne 2021-2022, les «Ultras» ont dû attendre leur cinquième rencontre pour décrocher leur premier succès contre Sporting Thieu en P4C de la province du Hainaut. «Il faut préciser que notre adversaire était dernier. N’empêche, cela a fait plaisir. C’était un match reporté et nous devions enchaîner le lendemain par un déplacement à Ajax Haine-Saint-Pierre. Les jambes étaient un peu lourdes et l’on s’est incliné 6-2.»

FAN DE LA «JUVE»

Le bilan affiche donc un 2 sur 12. «Cela ne nous étonne guère. Nous avons joué de nombreux matchs à cinq ou six. Il y a eu pas mal d’absents et de plus, nous n’avons eu aucune préparation. On attend donc des jours meilleurs, d’autant que nous venons d’affilier deux nouveaux éléments.»

On ne se prend toutefois pas la tête. «Le classement n’est pas une obsession. On aime se défouler et ensuite boire un bon verre ou aller manger un bout. Si nous avons choisi la dénomination d’«Ultra», c’est parce que nous avions quelques supporters du club de football de la Juventus de Turin et c’est aussi un diminutif qui sonne plutôt bien.»

NICOLAS TOUSSAINT