PROVINCIALE 4B LIÈGE – ACSA Angleur foulait déjà les terrains en 1977

Le club de l’ACSA (pour Association Culturelle et Sportive d’Angleur) est le troisième le plus ancien de la province liégeoise toujours en activité derrière Gauder MF Beyne et Babar Visé. Fondé en 1977 avec le matricule 424 reçu, il est un pionnier de la discipline dans notre pays. «Je n’était pas encore présent lors de la création, puisque je suis arrivé pour débuter la saison 1990-1991», se rappelle le correspondant qualifié, Fabian Maillard. «Je sais qu’il y avait plusieurs membres fondateurs comme Jean-Michel Nicolas et Jacques Cucchiaro. Ceux-ci étaient encore actifs comme joueurs il y a deux ou trois ans. La plupart des membres, au départ, étaient tous d’Angleur. Forcément en 44 ans d’existence, le club en a vu défiler des têtes, même si cela est toujours demeuré familial.»

Le club a souvent vécu dans les divisions les plus basses de la province. «Nous avons toutefois milité en P2 et je me souviens même d’une campagne où nous avions même failli rejoindre l’élite. Cela n’avait pu être le cas, car nous avions été volés par une autre formation d’Angleur.»

SE RETROUVER

Désormais, le club aligne une équipe fanion en P4B, ainsi qu’une autre en vétérans. «Nous avons l’habitude de jouer entre la 8e et la 6e place en P4. Nous avions d’ailleurs fini sixièmes lors de la dernière saison officielle en 2019-2020. Ce début d’exercice était, par contre, un peu plus compliqué. On ne comptait que deux unités après cinq rencontres. Mais face à des formations B qui se présentent parfois renforcées, nous ne pouvons pas faire grand-chose. Ce fut notamment le cas lors du premier match. Nous nous déplacions à ESC Waremme FS B dont l’équipe de D2 de l’A.B.F.S. jouait avant et elle a fait redescendre deux de ses éléments. Même chose contre Delta Team Liège B. Un renfort de sa première équipe est arrivé après un quart d’heure et c’est ce gars-là qui a tout fait. Si bien qu’avec nos petits moyens nous faisons, dans ces cas précis, de notre mieux. Quant à nos vétérans, on y retrouve encore quelques  anciens de la formation fanion, même si ils sont devenus rares. De mon côté, je ne joue plus que pour dépanner, tant avec la P4 qu’avec les vétérans au poste de gardien principalement. Je me suis longtemps occupé des «réserves» au moment au nous disputions ce championnat.»

Les deux formations feront toujours partie du paysage provincial liégeois la saison prochaine. «On espère un retour progressif à la normale, car les troisièmes mi-temps nous manquent également.»

NICOLAS TOUSSAINT