PROVINCIALE 4A LIÈGE – Il faudra attendre 2021-2022 pour ouvrir le compteur à Butgenbach UTD

Pas de chance pour le club de Butgenbach United qui n’a pu ressentir les joies de la victoire cette saison en P4A de la province de Liège. «Il y avait pas mal de joueurs qui arrivaient du football», explique le correspondant qualifié et élément du noyau, Christophe Da Rocha. «Certains ne connaissaient même pas les règles  en vigueur. Nous sommes partis quasiment de zéro. Pour ne rien arranger, nous n’avons pu compter sur notre gardien pour raison interne. Comme nous n’avions pas de remplaçant pour ce poste, c’est moi qui ai assuré l’intérim sans réelles bases.»

Résultat? Cinq matchs disputés et autant de revers. «Dont deux avec dix buts et plus concédés. Nous avons même dû déclarer une fois forfait. C’était pour notre match de coupe provinciale. Nous n’avions pu effectuer nous déplacement, début octobre 2020, à Night FC Liège faute de combattants en suffisance. Nous fermions donc logiquement la marche.»

Ce qui n’a pas toujours été le cas. Avant de bénéficier du matricule 7396 en 2020 pour cette première saison à la Ligue, un partie du groupe avait déjà pratiqué ensemble la discipline. «Nous avons d’abord débuté dans un championnat amateurs. Il y avait eu quelques soucis, notamment au niveau des arbitres. Nous avons donc ainsi rejoint une première fois la Ligue sous la dénomination de Malmedy United. Au cours d’une même saison toutefois, nous n’avions pu éviter trois forfaits qui avaient engendré le forfait général. Après une pause, on a donc repris sous l’appellation actuelle. On ne joue plus à la salle de Malmedy, mais au complexe sportif de Bugtenbach dont les terrains, qui n’étaient plus utilisés pour la pratique du football en salle depuis une quinzaine d’années, ont dû être homologués.»

EN VÉTÉRANS?

Le succès, il faudra attendre la campagne 2021-2022 pour le connaître. «Logiquement, on devrait repartir en P4 mais comme notre moyenne d’âge commence à être relativement élevée, on a déjà songé rejoindre le championnat des vétérans. Le souci c’est qu’en tant que représentants germanophones de la province, nous risquerions, comme il y a moins d’équipes, de devoir nous farcir de sacrés déplacements. Cette piste est donc peu probable.»

NICOLAS TOUSSAINT