PROVINCIALE 3E LIEGE – Plainevaux 93 approche la trentaine

On se rapproche doucement mais sûrement des trente années d’existence du coté du club de Plainevaux 93, actif dans le championnat de la province de Liège, et qui porte dans sa dénomination l’année de sa naissance. «C’est vrai que l’air de rien, notre club a une histoire», souligne le correspondant qualifié du club, Stéphane Nols. «Je n’étais pas présent lors des débuts, mais je sais qu’Albert Lemaître, toujours au poste, avait été l’un des piliers. Le nom de Plainevaux avait été choisi car bon nombre de ses joueurs provenaient de là. Cela a évolué avec le temps et on joue à la salle Don Bosco à Liège. Moi, plutôt joueur de football, je dois être arrivé il y a sept ou huit ans. Ce qui n’a pas vraiment changé, c’est l’attrait familial.»

Niveau résultats, l’équipe se réfugie souvent dans le ventre mou du classement depuis qu’elle milite en P3. «Notre premier tour a été un peu plus compliqué que d’habitude. On s’est parfois retrouvé en nombre réduit. Nous sommes désormais de vieux briscards qui avons, pour la plupart, atteint les 35 ans. On mise désormais sur l’expérience mais il est clair qu’à cinq ou même à six, cela devient de plus en plus compliqué à notre âge. Mais certains se débrouillent encore très bien. Je pense notamment à Xavier Ronlez qui, à 44 ans, tire encore régulièrement son épingle du jeu.»

PLUS D’UN MOIS DE REPOS

Le plus éprouvant reste de se renouveler. «Il est clair que pour perdurer, il faut trouver de bons petits jeunes. Et cela, ce n’est pas toujours facile. Nous ne sommes plus de la même génération. On fait comme l’on peut. On reste sur un succès, mais entre celui-ci et la reprise fixée au jeudi 13 janvier, il y aura un mois et une semaine qui se seront écoulés. On sait déjà que cela ne sera pas facile de s’y remettre.»

On se montre toutefois confiant pour la suite. «Nous avons deux nouveaux affiliés. Et puis, la série est assez homogène, hormis Wembley Liège qui survole les débats. On se situe au 10e rang. Néanmoins, le top 4 n’est pas très loin. On va donc tenter de s’en approcher.»

NICOLAS TOUSSAINT