PROVINCIALE 3C LIEGE – MFC Le Beyne B a bien fait de changer de… lettre

Le club du MFC Le Beyne reste un incontournable du championnat de la province de Liège. Lors de cette défunte saison, il alignait encore pas moins de… vingt formations avec sept seniors, deux de vétérans et le reste dans les équipes de jeunes allant des diablotins aux cadets. Ce qui reste remarquable et qui demande une logistique parfaitement huilée. Alors au sein du cercle et parmi les dirigeants, on est évidemment heureux lorsque l’une des équipes parvient à se distinguer. «Et ce fut le cas notamment avec nos vétérans qui sont champions alors que notre équipe de P3F, soit celle fanion, en se classant deuxième derrière AJS Ougrée B est montante et rejoindra donc la P2 en 2023-2024», énumère le correspondant qualifié Frédéric Dethioux.

Et en «seniors», une autre formation a carrément décroché les lauriers. «Il s’agit de l’équipe B qui s’est adjugé le titre lors du tout dernier match remporté à l’extérieur. On savait que le noyau avait, à la base, les qualités pour y arriver. Du coup pour mettre davantage de chance de son côté, on l’avait fait passer au terme de l’exercice 2021-2022 d’équipe E en B. Nous avons vu juste puisque les voilà à leur tour en P3.»

SE RENFORCER

Les joueurs ont terminé en force. «Ils étaient dans un bonne dynamique lorsqu’ils ont été freinés dans leur élan par Milonello Engis. Ils avaient pourtant dominé tout le match mais s’étaient malgré tout inclinés sur le plus petit écart. On a ressenti un coup de pression d’autant qu’ils avaient ensuite été menés 2-0 face au MF Marchin leurs plus proches rivaux pour réussir à arracher le partage qui au final a valu cher.»

C’est désormais cap sur le prochain championnat. «On devrait conserver toutes nos équipes de la saison écoulée. Pour notre seconde formation versée en P3C, il faudra veiller à compléter l’effectif car l’air de rien, il a été sacré avec un nombre restreint de sept éléments. En 25 ans passés dans le football en salle, je sais par expérience que c’est trop risqué de poursuivre aussi peu. Une blessure peut survenir à tout instant.»

NICOLAS TOUSSAINT
(Photo : Loic Neuville)