PROVINCIALE 3C BRABANT WALLON/BRUXELLES-CAPITALE – Clair Vivre Bruxelles s’est contenté volontiers du podium

Quatre équipes se tenaient en autant de points en P3C du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale» au moment de l’arrêt du championnat. C’est DVS Drogenbos qui en a tiré les marrons du feu, devant Futsal VLM NOH et Clair Vivre Bruxelles. Même si cette dernière formation qui fait référence à l’école d’Evere dans laquelle les pionniers se sont instruits aurait pu encore prétendre au titre, elle est déjà ravie de son parcours. «On visait le top 5 et finalement, nous avons encore fait mieux», savoure le gardien bruxellois, Julio Dos Santos qui succède également au poste de correspondant qualifié à Sébastien Géra. «Et pour le même prix, nous aurions pu sauter tout le monde sur la ligne d’arrivée.»

Malheureusement pour elle, l’équipe a rencontré quelques soucis à partir du mois de novembre 2019. «Je pense même que nous étions en tête à ce moment. Et puis lors d’un match crucial contre Futsal VLM NOH pour la pole, nous avons perdu trois joueurs qui se sont blessés en l’espace de cinq minutes: Thomas Vanschepdael, Amine El Asli et Medhi Chtir. Nous n’avions alors plus suffisamment d’éléments pour poursuivre. Si bien que Sébastien Géra, arbitre occasionnel, n’a pas eu d’autre choix que d’arrêter la partie perdue sur tapis vert.»

La suite n’a pas été des plus simples. «Les blessés ont mis du temps à se rétablir et on a ainsi disputé quelques matchs en nombre restreint. On a aussi dû déclarer une fois forfait. Sans toutes ses péripéties, on aurait lutté pour les lauriers suprêmes jusqu’au bout. Nous étions toujours en lice en coupe provinciale.»

PASSAGE DE TÉMOIN

Mais au final, cette place sur la troisième marche du podium est accueillie avec joie. «On ne voulait de toute manière pas rejoindre la P2, que nous avons pourtant déjà connue par le passé durant trois saisons. La moyenne d’âge commence à devenir assez élevée, hormis deux ou trois joueurs plus jeunes. Physiquement, on sent bien que cela n’est pas toujours facile de courir derrière des lapins de vingt piges. Il y a donc très peu de chance que l’on aurait accepté de monter, si on nous en avait fait le proposition.»

Mais la philosophie va probablement changer à court terme. «Si on m’a confié le poste de C.Q., c’est justement parce que la plus ancienne génération compte disputer sa dernière campagne. On pourra donc ensuite tenter de rejouer la promotion en P2. En attendant, on aura deux départs. Sébastien Cavalli que l’on ne voyait de toute manière plus beaucoup arrête, alors que Gradi Bensabeth a demandé à partir. On cherche au moins un renfort.»

NICOLAS TOUSSAINT