PROVINCIALE 3B NAMUR – MFC Hour doit jongler avec les priorités de chacun

Ils sont trois à être à l’origine du club du MFC Hour fondé, il y a une petite dizaine d’années, dans la province de Namur. «Il y avait déjà eu un club à Hour, mais c’était assez folklorique», explique le président actuel, Julien Chaboteaux. «Il y a eu une relance et ce sont François Petit, Julien Piérard et son frère Ludovic qui ont créé notre club. Si le premier cité n’est plus là, les deux autres sont toujours actifs, comme moi qui étais aussi présent dès la première heure. Ce sont surtout des jeunes du village qui ont voulu se rassembler.»

La P3 est la division la plus haute au sein de laquelle le club a milité et qui est toujours la sienne. «Nous occupions la 9e place en série A au moment de l’arrêt du défunt exercice. On espérait un peu mieux. Nous avons dû jongler avec les occupations de chacun. Guillaume Franckinioulle, par exemple, est kiné. Il exerce notamment à l’étranger et il peut se retrouver à professer en montagne en France comme sur l’Île de la Réunion. Mais pour la plupart, c’est le football qui prime. Nous avons des joueurs qui évoluent en prairie à Beauraing, à l’Union Sportive Dinantaise (ex-Neffe) ou encore à Pondrôme. Parfois, des entraînement étaient même organisés le vendredi soir. Impossible dès lors, pour ceux concernés, de se dédoubler. On ne peut donc que trop rarement compter sur notre effectif au complet.»

POUR UNE DEMI-SAISON

Aubry Lecocq, le C.Q., qui a pratiqué la balle pelote dans les séries nationales notamment à Thy-le-Château ou à Laneffe a aussi pris du recul comme joueur. «Il s’est blessé dans cette discipline à deux reprises aux ligaments croisés du genou, alors qu’il se débrouillait bien dans ce sport. Cela l’a refroidi pour le football en salle. Cela peut se comprendre après de telles péripéties.»

L’entame de cet exercice était encourageant en P3B. L’équipe a fêté deux succès d’entrée, mais elle a enchaîné par trois revers, dont un dernier sur un forfait lors du déplacement à Namur Pirates B. «Le noyau de 2019-2020 a été conservé. On a juste accueilli le retour d’Olivier Hyat. On espère reprendre des couleurs lorsque la situation sanitaire le permettra. Je pense que la solution idéale serait de se contenter d’une demi-saison, même si je ne suis pas archi-pressé de retrouver le terrain vu l’incertitude qui subsiste. Quelle que soit la décision, on n’aura toutefois pas d’autre but que de nous maintenir. Le fait de se retrouver sur le terrain serait déjà une victoire.»

NICOLAS TOUSSAINT