PROVINCIALE 3A LUXEMBOURG – Paliseul Futsal Team peut rarement compter sur sa «machine»

Le début de cette nouvelle année 2022 n’a pas encore vraiment souri au club de Paliseul Futsal Team. Décembre 2021 s’était pourtant achevé sur un succès à Cube Neufchâteau (4-6). Depuis, ce sont trois revers qui se sont enchaînés en P3A de la province de Luxembourg. «Nous n’avons pas grandes prétentions», confie le joueur et trésorier du club de Paliseul, Grégory Rézette. «Depuis que nous avons débuté en 2017, nous avons davantage milité dans la deuxième partie de tableau. Du moment que l’on ne finit pas dernier, l’essentiel est là.»

Il y a quand même eu une arrivée pour ce nouveau championnat. «Nous avons accueilli Maxime Grondin qui était passé par Bertrix City. Il est venu rejoindre son beau-frère. C’est un gars aux qualités énormes. Il est compliqué de lui prendre le ballon et techniquement, il est très doué. C’est une machine de guerre. Malheureusement, nous ne pouvons pas l’avoir souvent avec nous en raison de son activité professionnelle, mais aussi parce qu’il est fragile au niveau du football et qu’il est sujet aux blessures à répétition. Pourtant les deux matchs que nous avons remportés, c’était avec lui. On doit faire avec.»

UN DERBY ABORDABLE

La dernière défaite remonte à la semaine dernière. «On affrontait aussi IC Libramont qui a profité du repos du Boca Juniors Libramont pour prendre le leadership. Nous n’avions pas notre gardien habituel qui était retenu par son travail. C’est notre C.Q., Christophe Boulanger qui s’est dévoué dans la cage. Nous n’avons toutefois pas été ridicules. Le score final est de 3-8, mais ce n’était encore que 1-2 au repos. Physiquement, on s’est un peu écroulé. Il y a eu aussi de petites tensions. Dommage car nous étions plutôt pas mal dans le match en première période.»

Le prochain rendez-vous de ce vendredi 28 janvier semble abordable. «On se rend à Bertrix City B qui ne pointe que deux places au-dessus de nous. C’est de plus un derby face à des joueurs que nous apprécions. Au moins, on sait que l’on aura notre chance. C’est différent par rapport à des formations qui alignent des anciens de P1 ou des formations B qui font appel à des renforts de leur équipe classée dans une division plus haute. Car lorsque l’on affiche quarante balais comme moi, se retrouver face à un petit jeune de 20 ans qui a de plus les qualités pour jouer plus haut, ce n’est évidemment pas très gai.»

NICOLAS TOUSSAINT