PROVINCIALE 3A LIÈGE – Un pas en arrière demandé par Guelan Henri-Chapelle

Le top 5, c’est ce qu’avait encore réussi à décrocher le club de Guelan Henri-Chapelle lors de la dernière saison officielle en P2A de la province de Liège. Un classement qui lui permettait, en toute logique, de poursuivre dans l’antichambre. Mais étrangement, on ne retrouvait pas trace du matricule 5488 dans aucune des séries de P2 pour l’exercice 2020-2021. Il fallait reculer d’une division pour qu’apparaisse le nom en… P3A. Le président du club nous en dévoile les raisons. «Effectivement, se positionner à la 5e place et glisser un cran n’est pas vraiment logique», reconnaît Francis Charlier. «Si nous nous sommes retrouvés dans cette posture, c’est à notre… demande. Depuis l’affiliation du club en 2010, nous sommes restés entre amis. D’ailleurs, notre dénomination rend hommage l’un de de ceux-ci décédé. Il se nommait Dominique Ghelen et son surnom était «Guelan».»

Mais les années passent et on ne rajeunit pas… «Progressivement, certains qui ont pourtant connu une belle carrière en séries nationales au football ont tourné la page, sans compter des plus jeunes. Lorsque nous avons fait le tour de table pour savoir qui repartait pour un tour, nous nous sommes aperçus que le noyau devenait juste. On risquait d’éprouver du mal à posséder des réservistes en conséquence sur le banc et donc, de nous retrouver un peu à la ramasse. Par précaution, nous avons demandé au secrétariat provincial s’il nous était possible de reculer d’une, voire deux cases. Finalement, nous avons pu compléter une série de P3.»

PAS DE QUESTION À SE POSER

Après quatre rencontres dans la division inférieure en P3A, l’équipe affichait un bilan de 6 sur 8 dans une série très compacte où les dix premiers se tenaient en seulement quatre points. «Sur les quatre matchs disputés, nous avons la particularité de les avoir tous joués à domicile au complexe sportif de Henri-Chapelle. En effet, nous étions en visite à Torpedo Henri-Chapelle qui évolue dans la même salle et qui, en tant que leader, nous avait battus. Il est vrai que nous sommes plus forts quand nous recevons. Nous jouons un jour un peu inhabituel: le lundi soir. Si nous sommes donc souvent assez nombreux pour rivaliser, c’est parfois un peu plus compliqué pour nos adversaires, surtout pour ceux qui ont joué la veille au football.»

Reste à voir ce qu’aurait fait l’équipe si elle était restée aux avant-postes jusqu’au terme de la saison. «Forcément, nous nous serions demandés si retrouver la P2 après l’avoir abandonnée volontairement aurait été un cadeau. Avec cette saison blanche, on n’a pas dû se poser la question.»

NICOLAS TOUSSAINT