Le club de Ulku Sport Marchienne (-au-Pont) n’a pu que très peu s’exprimer lors de la dernière saison en raison du Covid. Sur le mois et demi de compétition qu’il a été possible de jouer en septembre et octobre 2020, l’équipe n’a foulé que trois fois le terrain en P2C de la province du Hainaut. «Et nous n’avons rien empoché dans notre salle puisque notre seule victoire, nous avions été la chercher lors de notre première rencontre à l’extérieur», se rappelle le correspondant qualifié, Talha Dogan. «Il était dès lors encore à cet instant impossible de savoir vers quelle type de saison nous allions. Nous avions néanmoins des ambitions.»
Le club est affilié à la Ligue depuis 1995, mais il était déjà actif auparavant. «En fait, notre club est issu depuis 1987 d’une A.S.B.L.: Association Culturelle de l’Amitié Belgo-Turque. Le but était d’intégrer, par le sport, de jeunes immigrés arrivant en Belgique. Progressivement, le cercle s’est vraiment ouvert à tous et nous avons progressé ensemble dans les différentes hiérarchies. Personnellement, j’ai repris la gestion en 2016. Nous sommes longtemps restés en P3. Depuis trois ou quatre saisons, nous avons rejoint l’étage supérieur.»
Le dernier classement officiel qui date de la campagne 2019-2020 renseigne une cinquième place déjà obtenue en P2C. «Nous avons lâché un peu du lest sur la fin. La Covid commençait vraiment à menacer lors des derniers matchs et cela nous a un peu perturbés. Dommage car si la saison avait été normale, nous aurions très bien pu finir sur le podium, voire même peut-être accéder à la P1.»
ATTEINDRE L’IDÉAL
Lorsque les joueurs montent sur le terrain, ils ne le font que pour viser la victoire. «Nous avons quelques anciens dans l’effectif d’une douzaine de joueurs, mais aussi pas mal de jeunes. Il faut leur mettre des objectifs pour maintenir leur motivation. Sinon, ils iraient jouer entre eux. Et même si notre départ (2 sur 6) lors de cette édition 2020-2021 était en dessous de la moyenne, on espérait encore une fois lutter pour la montée et arriver à nos fins.»
C’est notre interlocuteur qui se charge de gérer l’équipe. «En raison d’une blessure encourue il y a environ deux ans, je me contentais de plutôt coacher ou de remplir, lorsque cela le nécessitait, le rôle de délégué à domicile. Cela va toutefois mieux. Je pense que je serai à nouveau dans le noyau pour la prochaine saison. Quant à notre dénomination, «Ulku» peut se traduire en turc par atteindre l’idéal. C’est un peu ce que nous recherchons dans notre jeu.»
NICOLAS TOUSSAINT