PROVINCIALE 2B LUXEMBOURG – Saison en demi-teinte pour Tchériots Carlsbourg

Si le matricule des Tchériots Carslbourg existe depuis 1994, le club n’a pas toujours porté cette dénomination. «Il jouait sous le nom du MFC Chairière, localité de la province de Namur dans laquelle habite notre C.Q. actuel, Marcel Cravatte», explique Arnaud Jacob, le responsable et joueur de l’équipe fanion qui a terminé 12e en P2B de la province de Luxembourg. «Comme nous évoluions malgré tout dans le championnat Luxembourgeois, on nous a demandé de prendre une localité de cette province. On a opté pour Carlsbourg, où se situe notre salle. On a quand même gardé une attache avec Chairière en optant pour l’appellation des «Tchériots», nom que l’on donne à ses habitants.»

Depuis les débuts, le club n’a jamais connu plus haut que l’échelon de la P2. «Et cette défunte campagne, nous avons joué avec le feu. On a terminé juste devant les deux relégués de Flod’Ja Orval et Cube Neufchâteau. Pourtant, on restait sur un exercice 2019-2020 calfeutré dans le ventre mou. Le souci, c’est que quelques cadres sont demeurés, mais juste à disposition. Certains ont privilégié leur vie de famille et la construction de leur maison. Ce qui peut se comprendre. Dès lors, nous n’avons pas toujours pu être complètement compétitifs, même si l’on ne s’est jamais pris de raclée. Mais lorsque vous devez courir pour trouver cinq joueurs afin d’affronter le dernier classé, c’est qu’il y a quand même un problème. Ce soir-là, on avait évité le pire. J’ai réussi à égalisé à deux secondes de la fin. Heureusement pour certains matchs, on a pu compter sur l’appui de nos vétérans, soit pour remplir la fonction de délégué ou même nous renforcer. J’en profite pour les remercier. On leur doit aussi ce maintien.»

ALLIANCE TURPANGE EN EXEMPLE

L’équipe n’a donc pas évolué à sa juste valeur. «Avec notre équipe d’il y a deux ans, on parvenait à rivaliser avec MFC Saint-Hubert monté depuis en P1 et qui a refusé la montée en D3 de l’A.B.F.S. On espère retrouver, en 2020-2021, un certain niveau. C’est ma 10e saison et je n’ai plus envie de me battre et de stresser. Ce qui me rassure c’est qu’une recrue de qualité va se pointer.»

On a donc, malgré tout, jamais abordé l’éventualité de se  retrouver en P1. «C’est sûr qu’on a envie de progresser. Quand je vois l’équipe de mon pote, Florian Vanhacht, C.Q. du club d’Alliance Turpange, dont l’équipe B va rejoindre l’élite, cela donne envie. Je leur ai proposé mes services. (rires). Je blague évidemment, mais je me dit qu’un jour, cela pourra aussi être possible.»

NICOLAS TOUSSAINT