PROVINCIALE 2B LIEGE – Un échange qui arrangeait FC City Liège

Le FC City Liège n’apparaissait nullement au sein d’un classement de la province de Liège la saison dernière mais on retrouve le club lors de cet exercice au niveau de la P2B liégeoise. «En fait, nous exercions encore lors de la campagne précédente au FC United Liège en P1», explique le correspondant qualifié Farid El Wadeh. «Nous avions démarré en fanfare en nous positionnant à seulement deux points de la première place au terme du premier tour. Nous avons craqué d’une pièce par la suite en perdant pratiquement tout devant, au final, même nous arracher pour nous sauver de justesse en finissant onzième avec un seul point au-dessus des sièges basculants. On s’était parfois même retrouvé sans gardien alors que certains avaient décidé de prendre plus de temps pour leur famille. Nous imposer de jouer le vendredi soir en P1 devenait problématique.»

Impossible pour notre interlocuteur de revivre pareil scenario cette saison. Une solution a donc été trouvée. «Les dirigeants de NEM Liège souhaitaient rejoindre la P1 depuis un moment et cela coinçait chaque saison malgré une 3e place la campagne précédente. On a décidé d’échanger nos matricules. NEM devenu New-Men Liège a ainsi atteint son objectif et de  notre côté, cela nous permettait en repartant en P2 de pouvoir disputer déjà nos matchs à domicile non plus le vendredi mais le lundi.»

CHOC DE GENERATION

Et on retrouve l’équipe rebaptisée FC City Liège sur le podium de la P2B. «On est reparti avec trois-quarts de l’effectif mais c’est quand même un choc de génération entre les plus anciens qui ne souhaitent forcément plus remonter en P1 à l’inverse de nos plus jeunes éléments. En attendant le mix sur le terrain n’est plutôt pas mal. A l’aller, nous avions par exemple tenu très longtemps le 0-0 contre le leader de Froggers Vaux avant de perdre par deux buts d’écart. Mais à côté de cela, on peut être surpris par des formations de bas de tableau. La suite? On verra, on prendra match par match et on verra où cela nous mènera.»

NICOLAS TOUSSAINT