PROVINCIALE 2B LIÈGE – MF Euro Drink Trooz restait sur un top 5

C’est un trio qui est à l’origine de la fondation du club du MF Euro Drink Trooz, déjà présent dans le championnat de la province de Liège depuis 1998. «Avec plusieurs potes, nous jouions dans un autre club que l’on appelait les Tuniques Bleues», explique le correspondant qualifié, Laurent Revelard. «Nous sommes originaires de Trooz. Quand la commune a construit le nouveau complexe omnisports, nous avons sauté sur l’occasion pour créer notre propre cercle. On s’est lancé avec mon frère Sylvain, le gardien de but de l’époque Marc Caballaro et moi-même. Nous avons pris comme nom la société de mon beau-frère.»

L’équipe a connu des hauts et des bas durant cette vingtaine d’années d’activité. «Montés plusieurs fois en P3, nous avons connu quelques relégations pour finalement grimper en P2. Avant l’annulation du dernier championnat, nous disputions notre deuxième campagne de suite à cet étage.» Et c’est dans le top 5 que le club avait fini en 2019-2020 en P2B. «Il y avait deux équipes intouchables, Froggers Vaux et MF Slins qui ont été promues avec dix points d’avance. Derrière, plusieurs formations se trouvaient dans un mouchoir. On a hérité du 5e rang au coefficient. Ce n’est pas si mal mais connaissant la qualité du groupe, je pense qu’il aurait pu grimper sur le podium. Il a parfois un peu péché par naïveté. Il est vrai que la moyenne d’âge a baissé. L’équipe a dû s’aligner parfois sans gardien spécifique. Ce qui doit aussi expliquer ces quelques points galvaudés.»

RÔLES INTERVERTIS

Lors du dernier championnat, si l’équipe était invaincue à domicile (3 sur 4), elle avait concédé deux défaites à l’extérieur (0 sur 4). «Peu avant le deuxième confinement, nous devions affilier deux recrues. Nous n’en avons pas eu le temps.» Ce qui devrait être réglé pour la reprise en septembre. «Effectivement, ils seront de la partie si l’on peut réellement reprendre normalement à cette date. Hormis ces renforts, l’ossature restera la même. Le seul petit changement qu’on actera, c’est que mon frère qui officie à la présidence et moi-même intervertirons nos fonctions. Avec le boulot, je n’ai plus vraiment le temps de m’occuper de la gestion. C’est d’ailleurs aussi, en partie, la raison pour laquelle nous n’avions plus reconduit nos vétérans lors de la saison écoulée.»

NICOLAS TOUSSAINT