Le dernier club a avoir fêté un titre de champion cette saison à la LFFS-Hainaut est RC impact Anderlues. C’était le 9 mai lors de la victoire sur le score de 1-2 contre Erquelinnes B qui permettait au club de retrouver l’élite un an après l’avoir quittée. «Nous étions déjà sacrés avant que ce match ne débute», précise le correspondant qualifié et joueur anderlusien Anthony Pillitieri. «Nous avions toujours une rencontre en suspend à AFC Morlanwelz datant du 31 mars qui n’avait pu être recasée par nos hôtes. Si bien que l’on avait, en fait, raflé la mise sur tapis vert. Je n’avais rien dit aux joueur pour que ce dernier match de la saison contre Erquelinnes B ait une saveur.»
Finalement, c’est donc avec trois longueurs d’avance qu’Impact Anderlues a devancé son dauphin de Maritimo Chapelle. «Nous avons réalisé deux partages contre cette équipe mais nous avions obtenu un 4 sur 4 face à AG Junior La Louvière B qui a le plus longtemps été dans notre sillage. Ce titre n’est ainsi absolument pas volé.»
La relégation de P1 de la saison 2023-2024 et les 130 buts encaissés en 24 rencontre ont ainsi été gommés. «On avait connu un précédent exercice compliqué en repartant avec un effectif en reconstruction vu les nombreux arrêts. Pas mal de nouveaux n’ayant jamais pratiqué en salle sont arrivés sans expérience âgés entre 20 et 23 ans. Il ne restait plus, comme anciens, que Kevin Hautem, Anthony Motte Jérémy Decru -qui blessé n’a pu jouer- et moi-même. On avait donc vécu cet exercice comme celui de la transition pour donc mieux rebondir cette saison avec un gars comme Lucas Pillitieri qui a réalisé un gros championnat ou encore Alessandro Fiscichella qui a scoré énormément.»
PLUS QUE LE MAINTIEN
Plus question, en 2025-2026, de rebasculer. «On veut clairement s’installer dans cette P1 avec un groupe quasi identique. On se montre relativement confiant puisque nous avons eu l’occasion de nous mesurer en coupe provinciale au champion de cette élite de Diabolix Bracquegnies. Nous ne nous étions inclinés que 8-6. Ce n’est pas dans notre tempérament de se contenter du minimum et donc du maintien. On essaiera de nous approcher du top 5.»
NICOLAS TOUSSAINT
(Photo : Anthony Pilliteri)