PROVINCIALE 1 LUXEMBOURG – Forfait pour RC Villers-sur-Semois coincé avec un 0 sur 10

Le club du RC Villers-sur-Semois a surpris la saison dernière en décrochant une inespérée quatrième place, alors que le podium était encore même jouable au moment de l’arrêt de la compétition. «Nous étions les premiers étonnés par notre parcours», confie le C.Q. villerois, Benjamin Sanem.

Une saison n’est pas l’autre et la nouvelle débutée s’annonce très compliquée. L’équipe qui restait sur un 0 sur 8 a déclaré, ce lundi 28 septembre, forfait à l’Areler Foot Arlon. «C’est la catastrophe depuis la reprise au sein de l’effectif. Nous avons trois blessés pour soucis au genou, au dos et à la cuisse: Jérôme Bouvy, Dorian Arnould et Valentin Andreux. Sans compter d’autres qui ne peuvent venir pour moult raisons. Ce lundi, nous n’aurions pu rassembler que quatre éléments. Nous avons bien deux autres équipes en P3. Aucun joueur ne savait se libérer.»

Du coup, voilà la formation villersoise lanterne rouge avec une bulle au compteur après cinq rencontres. «Deux de nos éclopés, Jérôme Bouvy et Dorian Arnould sont souvent bien placés, en temps normal, dans le classement des buteurs. Évidemment sans eux, on éprouve des difficultés à nous créer des occasions. Avant le forfait à Arlon, nous nous sommes inclinés contre le Real Luxembourg. On était quatre joueurs à vocation défensive sur le terrain. Malgré tout, nous sommes parvenus à remonter de 1-5 à 4-5.»

UN AUTRE MATCH CE VENDREDI

Et pas de chance pour les Villersois qui doivent enchaîner, ce vendredi 2 octobre, une deuxième rencontre cette semaine contre le MF Saint-Hubert. «On sera quand même cinq et comme notre équipe B joue après la P1 on pourrait, en cas de besoin, compléter le banc avec l’un ou l’autre de ses joueurs. Toutefois, cela s’annonce encore bien difficile.»

On est donc conscient qu’il ne sera sans doute pas possible de faire aussi bien qu’en 2019-2020. «Lorsque l’on débute par un 0 sur 10, forcément les ambitions sont revues à la baisse. Si on assure le maintien, ce serait déjà bien.»

NICOLAS TOUSSAINT