Pour sa première saison parmi l’élite liégeoise en 2022-2023, le MFC Spurs Vaux avait étonné en terminant sur la troisième marche du podium à seulement une petite longueur des 2e classés du MF Slins. «Nous avions un peu surfé sur la vague du titre en P2B en ayant finalement conservé le même groupe», explique le correspondant qualifié et coach de l’équipe Pierre Ourari.
Les choses se sont un peu plus compliquées lors de cette exercice. Spurs Vaux occupe la 10e place dans un classement toutefois encore relativement serré puisque seulement cinq unités le séparent du premier accessit. «Oui mais au niveau chiffrés cela ne fait qu’un bilan de 9 sur 22 avec déjà cinq défaites au compteur. La raison est simple. Pas mal de cadres comme Maxime Seiller ou Michaël Pêcheur ont décidé de prendre du recul en raison de leur âge. Nous avons mis pas mal -et même trop- de temps pour réagir. Il a fallu rajeunir le groupe. Mais au lieu d’opérer en mai juste après la saison, nous avons attendu la mi-juillet. On a ainsi recruté dans les clubs de foot de la région comme à Waremme. On est ainsi reparti avec un groupe modifié à 80% et avec au moins cinq éléments qui ont maximum 19 ans. Logiquement donc, la manque d’expérience se fait ressentir même si par rapport au jeu proposé, on mériterait mieux.»
UN PROCHAIN MATCH CHEZ LE LEADER SANS PRESSION
Malgré tout, l’équipe est loin d’être à la ramasse. «On n’a jamais été battu par plus de deux buts d’écart lors de nos défaites. Ce qui veut dire que l’on a au moins rivalisé avec tout le monde. Et cela en est même devenu frustrant puisque souvent, l’adversaire nous a félicités en nous demandant pourquoi nous n’étions pas plus haut dans la hiérarchie. Chacun, parmi nos jeunes, progresse à son rythme mais la révélation actuellement, c’est Luca Willmann (19 ans) qui perce littéralement.»
Le prochain match est attendu puisque les Spurs se rendront ce vendredi 8 décembre chez le leader de SPB Express Seraing. «Il ne sera pas facile de repartir de l’avant après un 1 sur 4 mais nous n’aurons rien à perdre puisque vu ce rajeunissement du noyau, on serait déjà content de vivre cette campagne de transition sans avoir à regarder derrière. On va pouvoir en tout cas jauger les Sérésiens qui semblent comme nous la saison dernière poursuivre sur la spirale de la montée de P2. En attendant, c’est Essalem Verviers qui m’a fait la plus belle impression jusqu’ici même si vu la complémentarité de UM Neupré, je verrais bien cette équipe championne. Mon impression changera peut-être après vendredi…»
NICOLAS TOUSSAINT