PROVINCIALE 1 BRABANT WALLON/BRUXELLES-CAPITALE – Il ne manque plus que les points au FC Ayaz Can Bruxelles

Le CL Brussels, 11e du précédent exercice en P1 du «Brabant Wallon/Bruxelles-Capitale», n’apparaît plus cette saison dans le classement de l’élite. Le matricule de ce club existe toujours, mais il porte désormais l’appellation de FC Ayaz Can Bruxelles. Le nouveau C.Q. et joueur nous en explique les raisons. «J’ai joué au football comme attaquant étant jeune et j’ai notamment fait mes clases à l’Union en passant ensuite par Lokeren, le Sporting de Charleroi et le RWDW avec lequel j’ai connu sous le président Vermeersch la D2 Nationale en 2009», explique Bayram Çil âgé aujourd’hui de 34 ans. «A 20 ans, j’ai été victime d’une lourde blessure au tendon d’Achille. Je suis parti en Turquie. J’avais des amis qui poursuivaient leur carrière aussi en Nationales et j’ai eu envie de les réunir en salle puisque tous  ont maintenant atteint la trentaine. Je nous voyais mal commencer en P5. J’ai appris que Youssej Djedidene ne poursuivrait pas en P1 avec le CL Brussels. J’ai repris la gestion. Ayaz est le nom de mon neveu et Can veut dire la vie en turc. D’où notre dénomination.»

UN ENTOURAGE EN OR

Sportivement, les résultats s’enchaînent difficilement. «On a concédé huit revers en neuf rencontres mais fin octobre , en l’espace de quatre jours, on se qualifiait en coupe provinciale aux tirs au but face à Tropoja Braine pourtant… 2e de P1 après avoir été mené 1-7 et on enchaînait par notre premier succès en championnat contre FC Roma LR Bruxelles. Le souci c’est que la P1 bruxelloise, c’est du solide. Je pense d’ailleurs que si nous avions pu directement accéder à la N3 de l’A.B.F.S., nous nous en serions mieux sortis. C’est qu’en P1, pas mal de joueurs de D1 de l’U.B. viennent parfois faire plaisir à des équipes. Nous provenons aussi du grand foot et on n’a peut-être pas suffisamment les armes techniques qui faut pour la salle. C’est pourquoi, je compte rechercher deux réels joueurs de salle pour nous épauler. Car derniers, nous le resterons pas.»

Il ne manque finalement que les points. «Nous avons un café à Saint-Josse où pas mal de personne qui s’y retrouvent viennent nous supporter. Ils sont pratiquement une trentaine à chaque match. On a trois président (sic), dont Fuat Dankus. C’est Kavak Rustu qui nous coache et nous pouvons compter sur un délégué, Eset Dogan, qui ne rate aucun match. On veut à présent récompenser tout ce monde qui croit en nous. On espère être l’équipe du 2e tour même s’il restera avant 2024 deux matchs à bien négocier à Cité Jeunes Saint-Gilles ce samedi et contre Proxima Centauri Bruxelles le 22 décembre.»

NICOLAS TOUSSAINT
(Photo : Cil Bayram)