Pour son retour parmi l’élite liégeoise, FC City Liège avait bouclé la défunte saison à la 6e place. «Vu les quelques remouds avec quelques suspensions à déplorer, ce n’était déjà pas si mal», estime le président et capitaine des Citizen, Morad Andich. «Mais on espérait quand même, à la base, un peu plus. Nous avons malheureusement laissé filer des points lors de certaines fins de partie. Je me souviens notamment du duel contre UM Neupré où l’on menait par un break d’avance à la 48e pour finalement concéder l’égalisation. Des erreurs de jeunesse y sont pour beaucoup avec cette envie de planter toujours un but de plus au lieu de gérer. On a aussi dû nous aligner sans des joueurs retenus par le foot.»
Pour ce nouvel exercice, Gashi et Cokgezen -parti rejoindre Inter Huy en IP- ne sont plus là. «Deux jeunes d’à peine 18 ans comme Mathis Thyrion nous ont rejoints. Ils apportent la fougue de la jeunesse alors que Mauro Lo Presti et moi-même représentons plutôt l’expérience. On espère avoir réalisé un bon mix.»
CLEAN SHEET POUR MANDI
Et pour le moment, cela semble être le cas. L’équipe a certes démarré par un 1 sur 6 avant d’aligner trois succès de rang. «On a des regrets lors du premier match puisqu’on menait 7-2 contre RMSS Futsal Visé avant d’être rejoints. A PJ Hannut (6-3), on n’était que cinq avec nos deux jeunes. On a enfin décollé contre les anciens pensionnaires de N3 à l’ABFS de Prés-Javais en étant appliqué et patient, tout en faisant preuve d’intelligence. Nous avons sorti ensuite un gros match, encore à cinq, au Celtic Aubel en gardant le zéro derrière (0-8).»
Et c’est encore une victoire (6-5) qui est venue scellée le duel contre Ratside Hamoir avec Malaury Demazy, Morad Andich, Diego Guarino, Mauro Lo Presti, Adam Mandi, Abdlehakim Ouzaina Jaafari et Mathis Thyrion. «On avait joué le titre avec cette équipe il y a deux ans en P2. Nous avons pris nos distances à 3-0 mais Hamoir a recollé. Nous avons émergé sur la fin. Ce 10 sur 15 est prometteur. L’appétit viendra sûrement en mangeant mais on ne se met aucune pression.»
NICOLAS TOUSSAINT