PROVINCIALE 1 LIÈGE – Azzurri Bressoux a renoncé au repos à Galatasaray Visé

En lutte pour éviter la relégation en P1 de la province de Liège, Galatasaray Visé ne s’est dépensé que vingt cinq minutes lors de sa dernière rencontre contre Azzurri Bressoux. La partie a définitivement été arrêtée à la pause. «Nos adversaires sont arrivés et se sont retrouvés en nombre réduit», explique la membre du club visétois, Chantal Frederix. «Nous avons ainsi empilé les goals pour mener 14-4. Lorsque nous avons voulu poursuivre après la pause, les joueurs de Bressoux ont préféré ne pas poursuivre.»

Cela afin d’éviter une ampleur plus importante au niveau du score. «Nous avions énormément de blessés et de joueurs indisponibles», enchaîne le C.Q. de Bressoux, Santo Battaglia. «Pour être cinq, j’ai filé aussitôt de mon match de vétérans remporté 0-15 au Celtic Ans. Cela n’a quand même servi à rien. Certains se sont blessés et on s’est retrouvé à quatre et puis à trois. Forcément, il était impossible de rivaliser dans ces conditions. On s’est donc sagement retiré.»

Malgré une place dans le top 5, le club vit des moments plus compliqués depuis 2020. Auparavant, les «Bleus» s’étaient inclinés au Celtic Aubel (8-6), tout comme une semaine avant contre Schreder Ans (4-5). Le 10 janvier, c’est sur un forfait (5-0 fft.) qu’ils avaient débuté l’année. Si bien que la formation liégeoise affiche, en 2020, un bilan de 0 sur 8. «Et cela alors que nous avions terminé 2019 sur une belle victoire contre U. Meuble Neupré, pointant à la deuxième place.»

UNE SUITE INCERTAINE

Notre interlocuteur s’explique difficilement la situation. «Avec ces soucis d’effectif, le scénario de la saison dernière semble se reproduire. Du coup, la motivation est moindre et on ressent un manque de sérieux. On est en train de perdre le bénéfice de notre bon premier tour.»

On se souvient que peu avant la fin du championnat 2018-2019, Santo Battaglia s’était déjà montré un peu hésitant quant à la poursuite ou non de l’équipe. «Et j’avais déjà raison de m’inquiéter. La suite? C’est une bonne question. Comme notre prochaine rencontre, ce vendredi 14 février, contre SP Marocain Liège se dispute à domicile, nous devrions être assez. Par après c’est l’inconnue. J’espère que l’on l’on ne devra pas arriver à la pire des solutions: celle de devoir déclarer forfait général.»

NICOLAS TOUSSAINT