NATIONALE 2B – Arena TPM Wavre y croit toujours

David Lejeune avait décidé, fin de saison passée, d’arrêter de gérer le club d’Arena Wavre. Le matricule était donc à céder à la base pour repartir en D3 de l’A.B.F.S. Finalement, il a été appelé à compléter la division supérieure en série B. C’était un sacré défi à relever pour les nouveaux gestionnaires et son nouveau président, Yann Aptel en tête. «Lorsque nous avons repris le club pour le rebaptiser Arena TPM Wavre, vu notre rapprochement avec le président du club de football du Tout Puissant Mazembe, Moïse Katumbi, nous avions construit l’effectif en pensant à la base poursuivre en D3», explique Yann Aptel, qui évolue aussi comme joueur au sein de l’équipe de P3. «Finalement, on a accepté la proposition de rejoindre la D2 via la 2e place de N3B. Depuis, on s’est aperçu que ce niveau ne s’improvisait pas si facilement.»

En effet, l’équipe wavrienne occupe l’avant-dernière place. Elle reste sur cinq revers, dont le dernier en date dans le derby face au Mini Excel Wavre-Limal. «Nous avons atteint pourtant la pause sur un score de 1-1. J’ai ensuite dû m’en aller. Lorsqu’on m’a informé du score final (7-1), j’étais fortement déçu. Nous avons craqué physiquement. Malgré notre place peu enviable, nous avons pourtant rarement démérité. Nous n’avons, par exemple, été défaits que par un but d’écart contre le leader de Herstal 1453, tout en ayant dominé les dix dernières minutes.»

GAGNER 4 OU 5 MATCHS

Il a aussi fallu gérer les petits soucis internes. «Notre coach, Said Albahtouri n’assistait pas aux entraînements. Ce qui était problématique. Il y a donc eu du changement dans le courant du mois d’octobre. C’est le T2, Tarik Fadail qui a repris l’équipe. Comme certains joueurs venus avec notre ancien coach sont aussi partis, il a fallu affilier d’autres éléments.»

Actuellement, Arena TPM Wavre compte quatre points de moins, mais aussi un match de retard par rapport à ESC Waremme FS (12e). «Nous sommes loin d’être décrochés. Il nous reste douze matchs. Il faudra peut-être en gagner au moins quatre ou cinq pour se sauver. On y croit, d’autant que nous avons réussi à réinstaurer un entraînement par semaine. Celui de ce mardi a d’ailleurs été bien suivi. On espère en récolter les fruits, même si on sait que notre prochaine rencontre sera compliquée. On reçoit le Celtic Visé qui lutte pour le titre. Nous n’aurions rien à perdre. On tentera quand même de s’offrir un petit bonus.»

NICOLAS TOUSSAINT