NATIONALE 1 – Déjà l’effet Eric Greco à Engie CHU Liège?

Engie CHU Liège a renoué avec la victoire -la première à domicile- ce dernier vendredi en Nationale 1 de l’A.B.F.S. contre Sainte-Odile Jeunes Dour (5-3). C’est une saveur que les Liégeois n’avaient plus connue depuis la mi-septembre et leur unique  succès au L.A.R.T. Bruxelles. Peut-on parler de choc psychologique? En tout cas, cela s’est produit sous les yeux du nouveau coach désigné, Eric Greco qui, ces dernières années a collaboré avec ONU Seraing, Sporting et Deaplus Hasselt en D1, avant de devenir brièvement directement technique à l’Inter Huy. «Je pense que c’est la personne d’expérience qu’il nous fallait», estime le président d’«Engie», Salvatore Castellano, qui assurait depuis le départ de Christo Koussantas l’intérim sur le petit banc. «Il connaît le niveau de la D1 et se montre motivé pour relever le défi. Ses conseils à la mi-temps du match face à Dour ont d’ailleurs déjà permis à notre équipe de redresser la barre pour ensuite l’emporter.»

Si les contacts remontent à il y a près de trois semaines, ce n’est que le jeudi précédent ce match contre Dour que l’accord a été conclu. «J’avais donné la veille un entraînement sans savoir si j’allais bien être engagé», enchaîne Eric Greco. «On a trouvé un terrain d’entente. Depuis mon départ de l’Inter Huy, j’avais pris du recul. J’aurais pu rejoindre Atlas Liège, mais aussi l’Inter Huy, désormais à l’Union Belge, revenu à la charge. Je ne l’ai pas souhaité. J’aurais pu aussi aller coacher aux… Emirats Arabes Unis. Puis, le gardien d’Engie, Michaël Descamps m’a sollicité. J’ai été mis en rapport avec Salvatore Castellano et cela s’est concrétisé. Il y a toutefois beaucoup de boulot.»

Ce dernier nous en dit plus. «Cela avait été catastrophique lors du match précédent contre Domi Manage. La tactique employée était celle du «2-2», devenue obsolète à ce niveau. Contre Dour, les joueurs ont débuté totalement timorés. Je suis intervenu dans le vestiaire au repos. L’équipe s’est enfin montrée combative. On a ainsi planté quatre roses, dont une sur une phase qu’on avait répétée le mercredi à l’entraînement. Cette réaction a fait plaisir, mais il faut encore bosser, notamment dans notre organisation défensive et dans la recherche du pressing plus efficace. Au sein du comité, il faudra aussi revoir certaines choses pour mettre de l’ordre.»

UN REPAS CE VENDREDI

Ce prochain vendredi sans match est donc une aubaine. «On a décidé de manger tous ensemble pour souder les liens. On préparera ensuite le match contre GS Hoboken du 29 novembre. Un match où l’on aura rien à perdre.»

De son côté, Salvatore Castellano se sent soulagé. «Le fait d’avoir trouvé quelqu’un de la carrure d’Eric Greco me rassure. On ne lui demande pas la lune. Seulement assurer au plus vite le maintien. On devait bénéficier d’un entraînement par semaine, mais pour des raisons d’heures de salle, ce ne sera qu’un tous les quinze jours. On peut néanmoins être optimiste. Militello va avoir le temps de soigner sa blessure au genou, alors que Falise, Velter et Bawin vont revenir. On a aussi affilié un jeune Marocain de 20 ans qui, aux yeux du coach, est une perle.»

NICOLAS TOUSSAINT